Indétrônable, le Louvre ? En accueillant 9,3 millions de personnes en 2014, un chiffre stable par rapport à 2013, le célèbre musée parisien reste le plus fréquenté, a annoncé l'établissement, mardi 6 janvier.
Le public étranger représente environ 70 % des visiteurs. Les Américains, les Chinois, les Italiens, les Anglais et les Brésiliens comptent parmi les plus nombreux, précise le Louvre, qui souligne que ses collections permanentes ont été vues l'an passé par 100 000 personnes de plus qu'en 2013.
Le musée aura connu deux moments forts en 2014 : la réouverture au public des salles consacrées aux objets d'art du XVIIIe siècle et la nouvelle présentation, après sa restauration, de la Victoire de Samothrace, l'une des stars du musée.
Dans le hall Napoléon, deux expositions temporaires se sont succédé, permettant à 132 000 visiteurs d'admirer les chefs-d'œuvre de la collection du Louvre Abou Dhabi, tandis que près de 150 000 personnes ont découvert les trésors du « Maroc médiéval » (chiffre 2014, l'exposition se terminant le 19 janvier 2015).
« TOUJOURS UNE FORTE PROPORTION DE 18-25 ANS »
« Plus de 50 % des visiteurs ont moins de 30 ans, dont toujours une forte proportion de 18-25 ans, qui représentent 1,9 million de visiteurs », précise le Louvre. Quelque 675 000 scolaires ont également parcouru les allées du musée en 2014, soit 27 000 groupes.
Le Louvre s'est en outre associé pour la première fois l'an passé à deux événements estivaux : Paris Plages (avec plus de 1 500 participants aux activités, dont 200 enfants des centres de loisirs de la Ville de Paris) et Les Portes du temps (près de 700 personnes, enfants, adolescents et familles issus de territoires prioritaires accueillis au Louvre).
Deux ans après son ouverture, à la fin de 2012, le Louvre-Lens a accueilli 1,5 million de visiteurs, dont plus de la moitié sont issus du Nord - Pas-de-Calais et 20 % originaires de Belgique. L'établissement lensois a accueilli respectivement 98 000 et 86 000 visiteurs pour les expositions « Les Etrusques et la Méditerranée. La cité de Cerveteri » et « Les désastres de la guerre. 1800-2014 ».
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