Le fondateur du géant chinois des télécommunications Huawei, Ren Zhengfei, a annoncé lundi 29 septembre un plan d'investissement de 1,5 milliard d'euros en France, selon Les Echos.
Le groupe a confirmé son plan, qui prévoit l'implantation de quatre centres de recherche et développement, ainsi qu'une intensification de ses partenariats avec « des entreprises de haute technologie », des PME et des start-up du secteur, dans un communiqué envoyé mardi 30 septembre à l'AFP.
M. Zhengfei, qui a rencontré le premier ministre, Manuel Valls, à Paris lundi matin, a spécifié que ce plan serait ciblé sur trois ans, et essentiellement sur son activité de smartphones.
Huawei qui cherche à augmenter le nombre de ses fournisseurs européens, travaille déjà avec de grands groupes français, comme STMicro, chez qui il se fournit en composants pour ses smartphones, rappelle Les Echos, en soulignant que Huawei veut intensifier ses relations avec les petites et moyennes entreprises et start-up du secteur en France.
MATHÉMATICIENS, CHERCHEURS ET DESIGNERS
Le géant chinois pense pouvoir créer indirectement 2 000 emplois en France à travers les investissements annoncés. Il prévoit aussi de multiplier par deux ses propres effectifs dans l'Hexagone d'ici à 2018 en embauchant 650 salariés de plus.
En région parisienne, Huawei va recruter, outre des mathématiciens, plusieurs dizaines de spécialistes du design, afin que les smartphones de la marque « soient reconnaissables du premier coup d'œil », avait alors annoncé François Quentin, président de Huawei France. Le 12 septembre, le géant chinois avait inauguré son nouveau centre de recherche et développement européen Chipset et électronique embarquée à Sophia-Antipolis, à Nice (sud de la France), qui doit passer de 20 à 30 chercheurs.
Fin juillet, Huawei se trouvait au troisième rang mondial pour les ventes de smartphones avec un quasi-doublement de ses ventes en un an, à 20,3 millions d'unités, s'adjugeant 6,9 % des parts de marché derrière Apple (11,9 %) et Samsung (25,2 %), tous deux en recul, selon le cabinet IDC.
Le groupe a enregistré un chiffre d'affaires en Europe de 5,2 milliards d'euros en 2013, et prévoit d'y employer au total 13 000 personnes d'ici à 2017.
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