Une poupée Barbie destinée au marché américain provoque depuis quelques jours une polémique en Allemagne, où la presse l'a surnommée la « Barbie Stasi ». Comme le rapporte Slate.fr, cette poupée est équipée d'un système de reconnaissance vocale, et enregistre en permanence les sons de son environnement. Les sons sont ensuite traités à distance.
Par ailleurs, la poupée établit un profil des goûts de l'enfant, ce qui a poussé le magazine Stern à la baptiser « Barbie IM », du nom de l'abréviation désignant les informateurs de la Stasi, la police politique du régime est-allemand.
Au début de février, une autre polémique liée à la reconnaissance vocale avait touché Samsung, dont les téléviseurs étaient soupçonnés d'écouter et de transmettre à des tiers l'ensemble des conversations tenues près des appareils. En réalité, le traitement des données par une entreprise tierce est presque toujours la norme pour les objets utilisant la reconnaissance vocale — mais les conditions d'utilisation de ces objets sont généralement très peu claires sur l'usage qui peut en être fait.
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