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« Les Chevaliers du zodiaque » : les cinq différences entre le film et l'anime

« Les Chevaliers du zodiaque : La Légende du sanctuaire » est sorti mercredi dans les salles françaises. Voici cinq petites choses pour se repérer dans cette adaptation assez controversée de la saga.

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Publié le 01 mars 2015 à 14h30, modifié le 01 mars 2015 à 20h05

Temps de Lecture 3 min.

Image extraite du film « Les Chevaliers du Zodiaque. La légende du sanctuaire ».

Les fans assidus de la saga des « Chevaliers du zodiaque » n'apprendront pas grand-chose ici. Mais cette série animée, diffusée à partir de 1988 en France, a laissé des souvenirs plus ou moins brumeux à toute la génération « Club Dorothée ». Le nouveau film adapté de Saint Seiya : La Légende du sanctuaire, sorti mercredi 25 février dans les salles françaises, s'adresse aussi à ces nostalgiques. Voici cinq petites choses pour vous aider à vous repérer dans cette adaptation assez controversée.

  • La bénédiction du créateur

Masami Kurumada, l'auteur du manga originel Les Chevaliers du zodiaque, a participé à la production de ce remake. C'est même lui qui aurait choisi le titre. « Sans entrer dans les détails, le film s'est fait avec le soutien de maître Kurumada pour chaque étape créative », explique la production. Au moment de la sortie japonaise de La Légende du sanctuaire, Kurumada a d'ailleurs fêté ses quarante ans de carrière. Pourtant, la présence au générique du père de Seiya n'est pas forcément un gage de qualité pour les fans. Ceux-ci attribuent la réussite de la série au dessinateur d'animation Shingo Araki, mort en 2011.

  • « Speed-dating »

Certains spectateurs auront l'impression de croiser dans La Légende du sanctuaire plus de personnages qu'un auto-stoppeur sur une aire d'autoroute en plein été. La raison de ce speed-dating est simple : le film condense plus de mille huit cents minutes de série (73 épisodes) résumées en une heure et demie de film. Le remake adapte en 3D l'arc narratif des premiers chapitres de la saga, sur le sanctuaire et les douze maisons. Du coup, les combats originaux sont abrégés, les dialogues aussi. La notion d'effort, de courage, âme des mangas nekketsu comme Seiya, est effleurée, renforçant le côté « passage de grade les doigts dans le nez ». Et si le film a écrémé le casting original, une vingtaine de personnages complexes demeurent représentés en 3D. « L'exercice consistait à restituer dans la durée d'un film l'essence du volet des douze temples », défend Keiichi Sato, le réalisateur.

  • Des héros adolescents

Lorsqu'ils ne revêtent pas leurs armures, dans La Légende du sanctuaire, Seiya et ses comparses arborent baggy, piercings, mais aussi des traits plus juvéniles. La réalisation leur confère aussi un humour un peu cabotin et bêta, comme s'en sont étonnés certains fans. De l'anime original on garde pourtant le souvenir de héros balèzes, de musculatures impressionnantes et adultes sous des débardeurs blancs. Mais aussi des dialogues plutôt mûrs, même après avoir passé la censure et les propos édulcorés de la version française. Il n'en reste pas moins que les chevaliers de bronze, personnages centraux de la saga, sont bien des adolescents âgés de 13 à 15 ans. L'âge des chevaliers les plus accomplis, les « saints » d'or, varie lui entre 20 et 28 ans. Exception faite du chevalier de la Balance, qui pèse dans la moyenne d'âge, avec ses vénérables 261 ans.

Seiya et Saori dans « Les Chevaliers du zodiaque : La Légende du sanctuaire ».
  • La Grèce, trop antique ?

En dehors des nombreuses références à la mythologie, une partie de l'histoire des chevaliers du zodiaque se déroulait dans les montagnes du nord d'Athènes, dans le sanctuaire, le lieu sacré où Athéna et ses chevaliers vivent. Avec une architecture inspirée de l'Acropole, et des éléments directement tirés de la Grèce antique. Un décor qu'il sera difficile de retrouver dans la nouvelle adaptation. Si la disposition des éléments du sanctuaire varie grandement entre le manga et les séries dérivées, elle conservait au moins son atmosphère. Ici, les spectateurs auront du mal à sentir les inspirations méditerranéennes : le sanctuaire flotte désormais dans les airs.

  • Des libertés dans les références

Les spectateurs seront peut-être étonnés de voir Mu, le chevalier du Bélier, porter des lunettes. Il est vrai que ce personnage serein et pacifiste, originaire des montagnes du Tibet, est aussi l'un des plus sages. « Pour aider à la compréhension des nombreux personnages, nous avons recouru à des astuces. Nous avons donné des lunettes à Mu pour montrer qu'il a une grande intelligence, que c'est un cérébral. Ces ajouts sont en fait des indices », explique Keiichi Sato. Un détail auquel avait également recouru Jonathan Liebesman pour son reboot des Tortues Ninjas en 2014. Donatello, la tortue violette et intello de la bande, chausse des binocles rafistolés.

Le réalisateur a également pris de nombreuses libertés avec le script original. Par exemple, le chevalier du Cancer est par nature un vrai et cruel vilain. Non pas un ténor qui semble tout droit sorti d'un film de Baz Luhrmann. Keiichi Sato a expliqué vouloir piquer la curiosité des spectateurs.

Voici DeathMask, le chevalier du Cancer, version années 1980 (à gauche) et version 2014 (à droite).

Beaucoup de fans se sont dits déçus par le film et ce en dépit des quelques clins d'œil qui leur sont adressés : Shiryu, le chevalier du Dragon, qui tombe son armure pour combattre torse nu ou encore un démarrage du film quasi identique au tout premier épisode de la série.

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