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Coupe de France : le PSG fait le plein de confiance

Le club parisien s’est imposé (2-0) face à l’AS Monaco, mercredi, en quarts de finale de la Coupe de France.

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Publié le 05 mars 2015 à 00h54, modifié le 19 août 2019 à 13h15

Temps de Lecture 3 min.

L'attaquant du PSG Edinson Cavani a marqué à la 52e minute lors du quart de finale de Coupe de France contre l'AS Monaco, le 4 mars.

En dehors de la tant convoitée Ligue des champions, il ne manque actuellement que la Coupe de France dans la vitrine de Qatar Sports Investments (QSI), propriétaire du Paris-Saint-Germain depuis 2011. Le club de la capitale paraît en position de force pour apporter cette saison ce précieux trophée aux dignitaires de Doha. Vainqueur de la compétition à huit reprises (dernière victoire en date en mai 2010), le PSG s’est offert (2-0) le scalp de l’AS Monaco, mercredi, au Parc des Princes, en quarts de finale de l’épreuve. Depuis huit ans, les Rouge et Blanc étaient invaincus au creux de l’arène francilienne.

Trois jours après avoir été neutralisés (0-0) en championnat par la formation du Rocher au stade Louis-II, les hommes de Laurent Blanc ont livré une prestation satisfaisante, multipliant les combinaisons et autres mouvements ultra fluides. De bon augure avant leur déplacement « commando » à Stamford Bridge, l’antre de Chelsea, mercredi 11 mars, pour les huitièmes de finale retour de Ligue des champions. C’est la première fois que le PSG bat l’ASM depuis son retour en Ligue, à l’été 2013, et son rachat par le milliardaire russe Dmitri Rybolovlev, deux ans plus tôt.

Les Parisiens ont ouvert le score dès la quatrième minute de jeu grâce à leur défenseur brésilien David Luiz. Le joueur à la chevelure folle s’y est repris à deux fois pour catapulter le ballon de la tête dans la cage monégasque. Quelques instants plus tard, les « locaux » n’étaient pas loin de doubler la mise mais le latéral Lucas Digne puis l’attaquant Edinson Cavani ne concluaient guère le mouvement exécuté par leur formation. A la 19e minute, les spectateurs ont retenu leur souffle alors que le monégasque Alain Traoré manquait de tromper Nicolas Douchez, le gardien suppléant du PSG. Son coup franc habilement enroulé frappait la barre transversale de la cage adverse.

Bien en place, à l’aise techniquement, les joueurs parisiens faisaient toutefois preuve d’un manque déconcertant de réalisme. Edinson Cavani (13e) puis Javier Pastore (25e) voyaient leur tentative s’envoler au-dessus des montants de l’ASM. Jusqu’à la mi-temps, le match était haché par les nombreuses commises de part et d’autre.

MALADRESSE CHRONIQUE

Au retour du vestiaire, le PSG poursuivait ses raids éclair. A la 48e minute, Javier Pastore expédiait une frappe trop écrasée dans les gants du Hollandais Maarten Sketelenburg, le portier de l’ASM. Les enceintes du Parc ont ensuite craché le refrain « Can you feel it » des Jackson Five alors que l’Uruguayen Edinson Cavani venait de doubler la mise (52e). Le Parc assistait, dix minutes plus tard, à une scène surréaliste. Bien décalé par son compatriote Ezequiel Lavezzi (60e), l’Argentin Javier Pastore frappait le poteau gauche de la cage monégasque avant qu’Edinson Cavani percute le montant droit. Dans la foulée, le même Javier Pastore puis Lavezzi expédiaient le ballon dans les nuages, alors qu’ils se présentaient seuls face à Maarten Sketelenburg. Le long de la ligne de touche, l’entraîneur du PSG Laurent Blanc trépignait de rage devant la maladresse chronique de ses joueurs. Quelques sifflets se faisaient alors entendre dans les travées du Parc, traduisant l’agacement du public.

Le double champion de France en titre continuait ensuite de monopoliser le cuir, asphyxiant littéralement son adversaire, actuel quatrième de la Ligue 1 et victorieux (3-1), il y a une semaine, sur la pelouse d’Arsenal, lors des huitièmes de finale aller de Ligue des champions. Dans l’entrejeu du PSG, les jeunes Adrien Rabiot (19 ans) et Marco Verratti (22 ans) orchestraient avec maestria les offensives de leur formation. Leur coéquipier Blaise Matuidi se montrait infatigable avant d’être ovationné à sa sortie du terrain (79e) par le public du Parc. A l’image de son capitaine, le Brésilien Thiago Silva, la défense parisienne se montrait, elle, sereine et concentrée.

Le rythme du match baissait en intensité lors des dix dernières minutes de jeu. Edison Cavani était proche d’inscrire un doublé mais sa frappe était contrée de justesse par le défenseur de l’ASM Jérémy Toulalan (82e). Trois minutes plus tard, Javier Pastore butait une nouvelle fois sur Maarten Sketelenburg. Des « Olé » et des « On est chez nous » narquois jaillissaient des tribunes du Parc, soulignant l’écrasante supériorité du PSG. Le score en restait là jusqu’au coup de sifflet final.

Si la prestation de ses joueurs a de quoi satisfaire Laurent Blanc, le coach parisien a pu constater le flagrant manque de réalisme de ses attaquants. Ces derniers devront se montrer plus habiles dans une semaine face à Chelsea. En ballottage défavorable après son nul (1-1) contre les Blues le 17 février, lors de la manche aller, le PSG sera obligé d’inscrire au moins un but à Stamford Bridge.

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