André-Pierre Gignac et les Tigres de Monterrey jouent mercredi soir (3 heures, jeudi) à domicile le match aller de la finale de la Copa Libertadores face aux Argentins de River Plate, devant un public mexicain déjà conquis par le Français.
Un peu plus d’un mois seulement après son arrivée au Mexique, l’ex-attaquant de l’OM avait été l’auteur d’un but en demi-finales retour contre les Brésiliens de l’Internacional Porto Alegre (3-1).
Dès lundi, les 42 000 billets avaient été vendus pour assister à cette rencontre entre deux équipes offensives au stade Universitario, surnommé « le Volcan ». Si les Tigres peuvent compter sur l’international français (29 ans, 21 sélections, 5 buts), deuxième meilleur buteur en Ligue 1 cette saison, ainsi que sur le Nigérian Ikechukwu Uche et le Brésilien Rafael Sobis, les « Millionnaires » de River Plate auront dans leurs rangs l’Uruguayen Rodrigo Mora, l’ex-attaquant au FC Barcelone et Real Madrid, Javier Saviola, et l’ex-Girondin Fernando Cavenaghi.
Une première pour le Mexique ?
Le club argentin, déjà qualifié pour le Mondial des clubs de la FIFA, espère brandir pour la troisième fois ce trophée, équivalent de la Ligue des champions pour les clubs d’Amérique latine. Pour les Tigres et le Mexique tout entier, ce trophée serait une première. Jamais un club national n’a remporté cette compétition : les formations de Cruz Azul et de Guadalajara avaient échoué en finale, respectivement en 2001 et 2010.
Les dernières rencontres entre les Tigres et River Plate lors de la phase de poule se sont soldées par deux matchs nuls, laissant augurer une finale serrée. « Nous avons du respect pour eux, mais nous avons confiance », a indiqué l’Argentin Saviola à son arrivée lundi à Monterrey, riche ville industrielle proche de la frontière avec les Etats-Unis.
Les Tigres, propriété de l’entreprise Cemex, l’une des principales firmes de matériaux de construction au monde, sont conscients qu’ils devront obtenir un bon résultat à domicile avant le match retour, au stade Monumental de Buenos Aires. « Là-bas, [ça] va être compliqué », reconnaît Jürgen Damm, jeune espoir mexicain recruté récemment par les Tigres. « L’important, c’est d’arriver avec une avance d’un ou deux buts. »
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