Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Ni « Mario » ni « Zelda » : ces jeux Nintendo qui n’ont jamais réussi à s’imposer

« Splatoon », la toute nouvelle licence du géant japonais du jeu vidéo, sort vendredi. Connue pour ses nombreux blockbusters, la firme de Kyoto n’a pas toujours réussi à imposer ses jeux.

Publié le 25 mai 2015 à 14h32, modifié le 29 mai 2015 à 11h12 Temps de Lecture 21 min.

« Doshin the Giant », malgré un joli succès au Japon, n'a jamais réussi à atteindre le niveau de popularité des autres licences de Nintendo.

Ce vendredi 29 mai sort sur Wii U Splatoon, un jeu de tir au pistolet à peinture dynamique et acidulé, et qui, petite originalité, ne met en scène ni Mario, ni Pokémon, ni Zelda, ni toute autre série phare de la marque.

Si le constructeur lance régulièrement de nouvelles licences, à l’exception de Tomodachi Life, rares sont celles qui connaissent un succès aussi phénoménal que ses franchises les plus installées. Plus rarement, certains échouent même sous la barre symbolique du million de ventes, à l’image de ces cinq titres – plus souvent pour des raisons de distribution que pour des questions de qualité.

« Chibi-Robo »

(plate-forme, GameCube, 2006)

Bien avant Roomba le robot aspirateur, Nintendo revisitait les tâches ménagères avec un adorable petit androïde lâché dans une maison immense pour lui. Objectif ? Rendre sa famille heureuse en nettoyant le foyer – quitte à sauter de meuble en meuble et à s’accrocher à la première prise électrique venue. Original et rafraîchissant, Chibi-Robo a payé son nom et son personnage étranges, autant que sa sortie en fin de vie du GameCube.

« Doshin the Giant »

(simulation, DD64, GameCube, 1999-2002)

Il est grand, jaune, ressemble à héros de boîte de maïs et transforme les paysages autour de lui – quand il ne les détruit pas en se transformant en géant rouge. Doshin est une divinité inspirée des God games, les jeux où le joueur a des pouvoirs divins, comme Populous ou Black & White. Doshin the Giant a fait les frais de la sortie tardive et limitée du DD64, un périphérique de lecture de disques pour Nintendo 64. Sa réédition en 2002 a été plébiscitée au Japon, mais est passée inaperçue en Occident.

« Geist »

(tir, GameCube, 2005)

Coproduction entre le studio américain n-Space et Nintendo, Geist devait être la réponse du Japonais à Halo, le jeu de tir futuriste phare de Microsoft. Avec une petite originalité sympathique : la possibilité de prendre littéralement possession du corps des ennemis. Mais malgré l’implication de plusieurs pontes de la firme, le projet piétine, finit éclipsé par le succès de Metroid Prime aux Etats-Unis, et sort finalement dans l’anonymat complet en fin de vie du GameCube.

« Devil World »

(arcade, NES, 1984)

Ce jeu de 1984 est parfaitement inconnu du grand public. Pourtant, il a été réalisé par Shigeru Miyamoto et Takashi Tezuka, les deux hommes qui donneront naissance au phénoménal Super Mario Bros., juste une année plus tard. Sorte de Pac-Man alambiqué pour deux joueurs, Devil World pose déjà un univers loufoque mais truffé de références religieuses, comme un diable en costume lycra et des crucifix, ce qui lui a valu de ne jamais être distribué en Amérique.

« Captain Rainbow »

(aventure, Wii, 2008)

Voilà un titre qui manque probablement à la ludothèque de nombreux fans de la marque. Développé par Skip, Captain Rainbow est un jeu d’aventure mettant en scène un superhéros farfelu sur le déclin mais expert en yo-yo, lâché dans un univers parodique peuplé de héros Nintendo secondaires, comme Birdo le dinosaure transsexuel ou Little Mac le boxeur de Punch Out!!. Loufoque et déconcertant, Captain Rainbow a été jugé trop atypique pour être distribué en Occident.

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.