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Le neurologue et écrivain Oliver Sacks est mort

L’auteur britannique est mort dimanche à New York, chez lui des suites d’un cancer. Il avait 82 ans.

Le Monde

Publié le 30 août 2015 à 14h11, modifié le 30 août 2015 à 15h21

Temps de Lecture 1 min.

Le neurologue Oliver Sacks lors d'une conférence à l'université de Columbia à New York, le 3 juin 2009. Il est mort le 30 août à New York des suites d'un cancer.

Le neurologue Oliver Sacks, auteur du succès planétaire L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau, est mort dimanche chez lui à New York des suites d’un cancer, selon son assistante au New York Times. Il avait 82 ans.

Le médecin britannique avait révélé en février dans une tribune dans le New York Times intitulée « Ma propre vie » qu’il souffrait d’un cancer en phase terminale. « Il y a un mois, je me sentais en bonne santé, en très bonne santé, même, écrivait le médecin âgé de 81 ans dans le quotidien américain. Mais ma chance a tourné. Il y a quelques semaines, j’ai appris que les métastases s’étaient multipliées dans mon foie. »

Il y a neuf ans, Oliver Sacks avait été soigné pour une forme rare de mélanome qui lui avait fait perdre l’usage d’un œil. « Je suis reconnaissant d’avoir pu vivre neuf ans en bonne santé depuis que le premier diagnostic a été établi, mais maintenant je vois la mort en face », expliquait-il avant de développer sa philosophie de vie. Avec sérénité, il expliquait se sentir « intensément vivant ». « Je dois maintenant choisir comment vivre les mois qu’il me reste. Je veux vivre de la façon la plus riche, la plus profonde, la plus prolifique qui soit », assurait-il.

Lire aussi : Oliver Sacks, le voyant

Né à Londres, il a étudié à la prestigieuse université britannique d’Oxford avant d’émigrer au Canada, puis aux Etats-Unis. Il s’était installé en 1965 à New York, où il a enseigné, écrit et exercé en tant que neurologue jusqu’à la fin de sa vie. Oliver Sacks a passé la plus grande partie de sa vie à étudier des patients souffrant de troubles neurologiques, notamment l’autisme et le syndrome de Tourette.

Il s’est fait connaître en 1973 avec son livre L’Eveil, dans lequel il exposait le cas de patients qui souffraient d’« encéphalite léthargique », une forme de « maladie du sommeil » dont le neurologue les sortait grâce à un médicament. Son livre a ensuite été adapté au cinéma en 1990 avec Robin Williams et Robert DeNiro.

Mais c’est sans doute L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau qui lui a valu son plus grand succès de librairie. Il y décrivait les affections les plus singulières qu’il avait rencontrées chez ses patients.

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