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Tour de France : Tony Martin grand gagnant des pavés, Pinot seul perdant

Sur un pavé sec, Nibali et Froome ont accéléré sans résultat. C’est Tony Martin qui en profite : victoire d’étape et maillot jaune pour l’Allemand.

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Publié le 07 juillet 2015 à 19h46, modifié le 07 juillet 2015 à 19h44

Temps de Lecture 2 min.

Tony Martin, mardi, à l'arrivée de la 4e étape.

Après deux jours infernaux, c’est sur les pavés où on lui promettait l’enfer que le peloton du Tour de France a retrouvé un brin de sérénité. Mardi à Cambrai, on a même vu Tony Martin remporter l’étape et le maillot jaune, signe que quelque chose a changé en passant la frontière, puisque l’Allemand était bloqué à la deuxième place depuis samedi, à chaque fois derrière un leader différent.

Le meilleur rouleur du monde, de l’équipe Etixx-Quick Step, est allé chercher tout seul son premier maillot jaune – et sa cinquième victoire d’étape dans le Tour – en attaquant à trois kilomètres de l’arrivée un peloton dépeuplé, où figuraient cependant tous les favoris du classement général. L’équipe Sky, bien contente de laisser le poids de la course à quelqu’un d’autre pour cette traversée d’est en ouest qui s’annonce, n’a pas donné un coup de pédale derrière l’Allemand.

Chris Froome prince des Flandres

Le Britannique Christopher Froome est donc le grand vainqueur de la journée. Puisqu’il a passé sans encombre les bordures néerlandaises, les monts belges et les pavés français, consacrons-le ici prince des Flandres. Malgré un style catastrophique en terme d’aérodynamique, le leader de la Sky a avalé les secteurs avec gourmandise, une sensation qu’il n’a sans doute plus ressenti depuis des années à voir son corps décharné. Au point de vouloir se faufiler sur le trottoir comme un pur Flandrien, oubliant qu’avec ses bras écartés, il prend plus de place que tout le monde.

Vincenzo Nibali, grand vainqueur de l’étape des pavés l’an passé, a beaucoup tenté, sans réussite cette fois, la faute à un vent de face qui limitait la portée des attaques et l’absence de chute, dont l’effet secondaire est souvent, sur ces étapes, de couper les groupes en tranche.

Les deux derniers membres du « Big Four » de ce Tour de France, Alberto Contador et Nairo Quintana, ont subi le pavé mais n’ont jamais perdu de vue leurs adversaires.

Pinot perd plus de trois minutes

L’étape entre Seraing et Cambrai n’a donc pas eu l’impact attendu, à une exception près : Thibaut Pinot, qui semble confirmer que les Tours des années impaires sont maudits pour lui. Il n’y a, cette fois, pas grand-chose à lui reprocher : il était certes en dernière position d’un peloton amaigri lorsqu’il a subi un problème mécanique, mais il y était. Le problème vient plutôt de son équipe, complètement absente alors que son manager ne jure que par Paris-Roubaix. Le Français de la FDJ a ensuite perdu un peu ses nerfs, et beaucoup de temps. Trois minutes et 23 secondes sur la ligne, soit un peu plus que ce qu’il avait déjà perdu ces deux derniers jours.

Côté français, le meilleur est pourtant à venir, promis : Warren Barguil a volé sur le pavé, l’emportant dans la catégorie imaginaire des 60 kg et moins. Il est un miraculeux 11e du classement général, lui le grimpeur. Romain Bardet et Jean-Christophe Péraud sont restés aux aguets dans le groupe de tête. Nacer Bouhanni, sixième de l’étape, n’a plus l’air d’avoir trop mal aux côtes alors que les sprints arrivent. Et Tony Gallopin, huitième, a semblé lui aussi se régaler. Il regarde déjà vers Mûr-de-Bretagne, une arrivée sur mesure pour lui.

Demain mercredi, premier sprint massif attendu à Amiens. Le peloton observera une trêve, en hommage aux victimes des batailles de la Somme mais aussi parce qu’il a besoin de repos.

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