Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Ouverture du premier procès pour pédophilie au Vatican

Ancien nonce apostolique en République dominicaine, Jozef Wesolowski est accusé d’avoir eu des relations avec des mineurs à Saint-Domingue.

Le Monde avec AFP

Publié le 11 juillet 2015 à 08h38, modifié le 11 juillet 2015 à 15h04

Temps de Lecture 1 min.

Le Polonais Jozef Wesolowski, 66 ans, avait déjà été jugé et sanctionné en juin 2014 par la Congrégation pour la doctrine de la foi.

C’est une première au Vatican. Mais, le procès pour pédophilie qui s’ouvre samedi 11 juillet devant le tribunal du Saint-Siège, pour juger un ancien nonce accusé d’abus sexuels sur mineurs et de détention de matériel pédopornographique en République dominicaine, devrait se réduire à une courte audience formelle.

Le Polonais Jozef Wesolowski, souffrant déjà depuis plusieurs mois de problèmes de santé dont la nature n’a pas été précisée et hospitalisé en soins intensifs, n’assistera donc pas aux premiers débats. L’ouverture du procès, prévue pour 9 heures, a été retardée. L’audience du jour doit se limiter à la constatation de l’absence de l’accusé et au renvoi des discussions à une date ultérieure, ont précisé des sources vaticanes.

M. Wesolowski, 66 ans, avait déjà été jugé et sanctionné en juin 2014 par la Congrégation pour la doctrine de la foi. Elle l’avait réduit à l’état laïc : un renoncement au sacerdoce qui constitue la peine maximale pour un prélat.

Eventuelles circonstances aggravantes

Alors qu’il était nonce de janvier 2008 à août 2013, il est accusé d’avoir eu des relations avec des mineurs dans un quartier difficile de Saint-Domingue. Ensuite, d’août 2013 à son arrestation le 22 septembre 2014, il aurait téléchargé sur Internet des milliers de photos pédopornographiques.

D’abord assigné à résidence, il avait bénéficié en décembre, pour des raisons de santé, d’une mesure lui accordant une plus grande liberté de mouvement à l’intérieur de la cité-Etat. En cas de condamnation, il risque entre six et sept ans de prison, sans compter d’éventuelles circonstances aggravantes. Sa peine pourrait être purgée dans l’enceinte même du Vatican.

Une nouvelle instance créée

Un durcissement est constaté au Saint-Siège dans la lutte contre la pédophilie, même si les associations de victimes lui reprochent de ne pas aller assez loin. Le mois dernier, la cité-Etat a annoncé la création d’une nouvelle instance pour sanctionner les évêques coupables de négligence ou complicité avec des prêtres sous leur autorité. Plusieurs d’entre eux, accusés d’avoir protégé des ecclésiastiques coupables d’abus, ont été démis.

Une commission d’experts internationaux assiste depuis un an le pape pour trouver les moyens de prévenir les actes pédophiles qui ont contribué à discréditer l’Eglise, principalement dans les années 1960-1980.

Lire aussi (édition abonnés) Article réservé à nos abonnés Jozef Wesolowski : le nonce de la honte

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.