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En Colombie, les FARC essuient de nouvelles pertes, le président appelle au dialogue

Au total, plus de trente membres des Forces armées révolutionnaires de Colombie ont été tués par les forces gouvernementales depuis jeudi.

Le Monde

Publié le 24 mai 2015 à 00h19, modifié le 24 mai 2015 à 03h01

Temps de Lecture 2 min.

L'armée colombienne a annoncé, samedi 23 mai, la mort de huit membres des FARC dans le cadre de l'opération militaire qui a fait au total 33 morts depuis jeudi dans les rangs de la rébellion. Quelques heures après, le président colombien Juan Manuel Santos a insisté sur la nécessité de prendre des décisions pour « arrêter cette guerre le plus tôt possible » et s'est dit prêt à accélérer les négociations de paix avec les FARC « pour obtenir (un) cessez-le-feu bilatéral et définitif au plus vite ».

Vendredi, les FARC ont suspendu leur trêve unilatérale, en place depuis décembre, en raison de « l'incohérence » du gouvernement. La veille, un raid aérien de l'armée tuait au moins 26 guérilleros dans le département du Cauca, un des fiefs de la rébellion — l'un des pires revers essuyés par la formation marxiste depuis le lancement des pourparlers de paix.

« Contradictions »

L'opération de samedi a fait huit morts et deux blessés parmi les « membres du quatrième front des FARC » a indiqué l'armée, précisant que des militaires de l'armée de terre, de l'armée de l'air ainsi que la police avaient pris part à l'assaut dans un hameau de la ville de Segovia, dans le département d'Antioquia (dans le nord-ouest du pays). Des armes et du matériel informatique ont été saisis, ajoute le communiqué.

« Je sais que cela crée des contradictions, mais c'est la manière la plus sûre et efficace d'arriver à la paix », a assuré le président, en défendant l'obligation, selon lui, du gouvernement de continuer à combattre la guérilla tout en négociant la paix avec elle, dans des pourparlers qui se déroulent à La Havane depuis 2012. « Nous avons des généraux dans un groupe technique négociant les détails et conditions de ce cessez-le-feu bilatéral et définitif. Et c'est ce que nous devons faire : accélérer les négociations pour arrêter la guerre », a affirmé M. Santos.

La principale rébellion colombienne, qui compte encore près de 8 000 combattants repliés dans les zones rurales, a toutefois appelé à « la poursuite du dialogue », insistant pour un « cessez-le-feu bilatéral ».

Pourparlers reportés

Le raid mené jeudi contre les FARC est survenu un peu plus d'un mois après la levée, mi-avril, par le chef de l'Etat d'un moratoire sur les bombardements contre les rebelles : le président Santos reprochait alors aux Farc d'avoir violé cette trêve avec une embuscade qui avait coûté la vie à onze militaires.

A La Havane, les pourparlers de paix ont été reportés d'« un commun accord » à lundi, selon une source proche de la délégation des autorités colombiennes.

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