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Séisme au Népal : l'héritage historique de Katmandou en ruines

La tour Dharhara, monument majeur du patrimoine de la capitale népalaise, et la place Durbrar, classée au patrimoins mondial de l'UNESCO, se sont effondrées samedi.

Le Monde.fr avec AFP

Publié le 26 avril 2015 à 03h06, modifié le 27 avril 2015 à 10h39

Temps de Lecture 1 min.

L'essentiel

  • Un séisme de magnitude 7,8 a frappé le Népal samedi matin.
  • Le bilan humain de la catastrophe a augmenté tout au long de la journée et devrait continuer à s'alourdir à mesure que les opérations de secours continuent.
  • Les violentes secousses ont ébranlé certaines régions de pays voisins et provoqué des avanlaches meurtrières sur les pentes de l'Everest.

 

Un socle décapité, un nuage de poussière, des corps enfouis sous les décombres : les ruines de la grande tour Dharhara, monument du XIXe siècle, étaient samedi 25 avril à l'image du centre historique de Katmandou, après le très puissant tremblement de terre, de magnitude 7,8 sur l'échelle de Richter, qui a secoué le pays et causé la mort d'au moins 2 000 personnes.

Dans l'après-midi, la population et la police creusaient à mains nues la poussière et fouillaient les monticules de briques pour essayer désespérément d'extraire des rescapés coincés sous les décombres. Une équipe de secouristes a été déployée sur le site de Dharhara. Soixante cadavres ont été extraits des ruines selon la police.

Edifiée pour la première fois en 1832, reconstruite après le tremblement de terre de 1934, le plus violent qu'ait connu le pays jusqu'à maintenant, la tour Dharhara, qui mesure 50 mètres de haut était l'un des monuments majeurs du patrimoine de Katmandou, avec la place Durbar ou de la stupa Swayambunath.

De couleur blanche et surmontée d'un minaret de bronze, Dharhara était particulièrement prisée des étrangers ainsi que des familles népalaises le week-end pour la vue panoramique qu'elle offrait sur la vallée du haut de ses neuf étages. L'édifice abritait un sanctuaire hindou dédié au dieu Shiva en son sommet.

La place Durbar, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, détruite par le séisme de samedi au Népal.

Valeur universelle exceptionnelle

Classée au patrimoine mondial de l'Unesco, la place Durbar, près de la tour, offrait le même spectacle de désolation. Plusieurs bâtiments s'étaient effondrés sur eux-mêmes, déversant un monceau de briques et de planches sur la chaussée. 

Erigés par les rois Malla entre les XIIe et XVIIIe siècles, les édifices de la place Durbar constituent « une symbiose unique de l'hindouisme, du bouddhisme et du tantrisme », explique le site de l'Unesco. Sur Twitter, les internautes népalais exprimaient leur chagrin de voir partir en poussière l'héritage patrimonial du pays.

« La place Durbar n'est plus. Probablement emblématique de la tragédie qui frappe le Népal aujourd'hui », a ainsi twitté un internaute avant d'envoyer un second message comparant une photographie de la place avant et après le séisme.

Le Monde.fr avec AFP

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