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La Maison Blanche victime d'une cyberattaque « préoccupante »

Le « New York Times » affirme que les attaques reconnues au début d'avril par des responsables américains sont liées au pouvoir russe.

Le Monde.fr avec AFP

Publié le 26 avril 2015 à 05h14, modifié le 26 avril 2015 à 10h47

Temps de Lecture 1 min.

Des e-mails non classés secrets adressés au président des Etats-Unis, Barack Obama, et envoyés par lui ont été lus l'année dernière par des hackeurs russes qui ont pénétré une partie du système informatique de la Maison Blanche, a affirmé samedi 25 avril le New York Times.

Au début du mois d'avril des responsables américains avaient reconnu qu'il y avait eu un « événement » relatif à la sécurité à la fin de l'année dernière, mais avaient refusé de confirmer les informations selon lesquelles des Russes seraient derrière ces cyberattaques. Selon le quotidien américain, qui cite des responsables ayant été informés de l'enquête sur ces faits, l'attaque a été « beaucoup plus intrusive et préoccupante » que cela n'a été officiellement reconnu. Les personnes cités laissent entendre que les hackeurs étaient liés au pouvoir russe.

« Aucun réseau classé secret atteint »

Les pirates ont réussi à accéder aux archives des e-mails de personnes employées à la Maison Blanche et avec lesquelles M. Obama communiquait régulièrement, écrit le New York Times. C'est dans ces archives que les hackeurs ont pu voir des e-mails que le président avait envoyés et reçus, selon les sources citées par le quotidien. Son compte mail lui-même ne semble pas avoir été piraté. Les hackeurs auraient par ailleurs également pénétré le système non secret du département d'Etat américain.

Les pirates ne semblent en revanche pas avoir pénétré les serveurs qui contrôlent le trafic de messages du BlackBerry de Barack Obama, et la Maison Blanche a assuré qu'aucun réseau classé secret n'avait vu sa sécurité compromise. « Mais des responsables ont reconnu que le système non classé secret contient régulièrement beaucoup d'informations considérées comme hautement sensibles : horaires, échanges d'e-mails avec des ambassadeurs et des diplomates (…) et, inévitablement, débats politiques », écrit le quotidien.

On ignore combien de courriels du président ont été lus par les pirates. « Néanmoins, le fait que les communications de M. Obama étaient parmi celles qui ont été ciblées par les hackeurs — qui sont suspectés d'être liés au pouvoir politique russe, voire de travailler pour lui — a été l'une des conclusions de l'enquête les plus étroitement protégées », selon le New York Times.

Le Monde.fr avec AFP

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