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Les ex-otages de l’Hyper Cacher retirent leur plainte contre BFM

Les ex-otages ont retiré leur plainte après qu’un accord a été trouvé avec la chaîne d’informations.

Le Monde avec AFP

Publié le 08 janvier 2016 à 15h20, modifié le 08 janvier 2016 à 14h50

Temps de Lecture 1 min.

Des otages de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes qui accusaient BFM-TV de les avoir mis en danger en révélant pendant le drame de janvier 2015 que l’un d’eux se cachait dans la chambre froide, ont retiré leur plainte après un accord avec la chaîne d’informations en continu, ont annoncé, vendredi 8 janvier, leurs avocats.

« Dans un souci d’apaisement, BFM-TV souhaite réitérer ses plus vifs regrets pour avoir diffusé cette information qui a constitué une faute et aurait pu avoir des conséquences dramatiques pour la vie, l’intégrité et la sécurité des otages ».

La divulgation de cette information sensible constituait le principal reproche des six ex-otages dans leur plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui à la fin de mars, qui avait déclenché l’ouverture d’une enquête préliminaire au parquet de Paris. La chaîne versera 60 000 euros au Fonds social juif unifié, pour le soutien des victimes de terrorisme.

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BFM-TV promulgue « une charte »

La chaîne, qui avait déjà exprimé ses regrets, adresse :

« A nouveau ses excuses complètes, entières et sincères aux personnes retenues dans l’Hyper Cacher, et plus directement à celles qui étaient cachées dans la chambre froide, ainsi qu’à leurs proches qui ont ressenti une frayeur terrible en voyant cette information diffusée ».

BFM-TV annonce aussi qu’elle profite de l’occasion pour promulguer « une charte », accessible sur son site Internet. Celle-ci prévoit notamment qu’en cas de prise d’otage ou d’enlèvements, la chaîne « veille à prendre toutes les dispositions nécessaires pour ne pas mettre en danger la vie des otages, des personnes victimes d’enlèvements ou d’attentats, à respecter leur intégrité et la sensibilité de leurs proches ».

De l’Hyper Cacher à l’assaut de l’imprimerie de Dammartin-en-Goële, la couverture des attentats de Paris et Saint-Denis en janvier, notamment leur suivi en continu et la divulgation prématurée de certaines informations, avaient fait débat et suscité des polémiques.

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel avait adressé 21 mises en demeure à 16 médias, pour des « manquements graves », susceptibles de « conséquences dramatiques ».

Une autre plainte a également été déposée par l’employé de l’imprimerie de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), dont des médias avaient révélé qu’il était caché sous un évier pendant que les frères Kouachi s’étaient retranchés dans les locaux.

Le Monde avec AFP

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