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Le Canada confirme l'absence de cas d'Ebola sur son sol

Les tests effectués sur l'homme qui avait développé des symptômes d'une fièvre hémorragique semblable à celle que provoque le virus Ebola sont négatifs.

Le Monde avec AFP

Publié le 25 mars 2014 à 02h04, modifié le 25 mars 2014 à 15h58

Temps de Lecture 1 min.

La personne qui avait été hospitalisée au Canada pour des symptômes d'une fièvre hémorragique, similaire à celle que provoque le virus Ebola, peu après son retour d'Afrique de l'Ouest, a été testée négatif au virus. « Je peux vous confirmer que le test [pour l'Ebola] est négatif », a indiqué mardi 25 mars un porte-parole du ministère canadien de la santé, Michael Bolkenius, confirmant les déclarations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Plus tôt, l'OMS avait déjà annoncé que les résultats des tests effectués sur le malade étaient négatifs, mais ils devaient encore être confirmés par le gouvernement canadien.

DES CAS SUSPECTS AU LIBERIA

Les autorités canadiennes craignaient un cas de fièvre Ebola, la personne concernée ayant voyagé très récemment dans des pays touchés par le virus, comme le Liberia, avait expliqué Denise Werker, directrice adjointe de la direction de la santé de la province de Saskatchewan.

« Tout ce que nous savons à ce stade, c'est que nous avons une personne gravement malade qui a voyagé dans un des pays où ces maladies sont détectées », a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse télévisée, en faisant référence aux cas mortels de fièvre hémorragique virale en Afrique.

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Lundi, les services de santé du Liberia avaient déclaré que six cas suspects d'Ebola avaient été détectés, dont cinq mortels. Ces cas faisaient suite aux 87 cas recensés en Guinée, en majorité dans le sud du pays, dont 61 mortels. Ce sont « des gens qui sont venus à des funérailles en Guinée et qui sont retournés chez eux » au Liberia, dans une zone frontalière, a détaillé Marie-Christine Ferir, responsable des situations de crise de Médecins sans frontières (MSF) à Bruxelles.

Mme Werker a précisé que la personne hospitalisée avait été mise à l'isolement et ses proches placés en quarantaine en attendant les résultats des analyses. Cette personne a développé les symptômes une fois rentrée au Canada et n'était ainsi pas contagieuse pendant la période d'incubation et donc au cours de son voyage en avion, a expliqué Mme Werker.

La responsable a noté que les risques de contagion sont faibles, puisque la transmission du virus s'opère par le sang ou les secrétions du corps. Sans vouloir assurer qu'il s'agissait du virus Ebola dans l'attente des analyses en cours, Mme Werker a cependant dit que les symptômes étaient identiques, comme une forte fièvre et des saignements de la bouche.

Le Monde avec AFP

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