Nicolas Anelka a grillé la politesse à l'équipe de France... Avec quelques semaines d'avance sur les Bleus, l'attaquant se serait engagé avec l'Atletico Mineiro.
C'est le président du club brésilien de Belo Horizonte, Alexandre Kalil, qui le révèle sur son compte Twitter, où il écrit très laconiquement qu'« Anelka est un Galo », un coq, le surnom des joueurs de l'équipe où évolue également un ancien Parisien, un certain Ronaldinho.
Après l'Europe, l'Asie (en Chine), direction l'Amérique du Sud pour le natif de Trappes. Vainqueur de la prestigieuse Copa Libertadores en 2013, l'Atletico Mineiro sera le douzième club de la carrière de Nicolas Anelka, qui avait quitté West Bromwich Albion (WBA) et le championnat d'Angleterre avec pertes et fracas cet hiver. D'abord suspendu par la Fédération anglaise après une « quenelle », geste de soutien à l'humoriste Dieudonné, il avait annoncé en mars, sur Twitter, la rupture de son contrat avec WBA. Sans en informer son club, qui l'avait ensuite licencié, en bonne et due forme.
Dans un entretien au quotidien Metro le 4 avril, le joueur, libre de tout engagement, avait expliqué, entre deux piques visant l'ancien sélectionneur des Bleus Raymond Domenech ou le nouveau premier ministre, Manuel Valls, qu'il avait reçu « des propositions ». « Que ce soit en Europe ou dans les pays exotiques, j'ai envie de kiffer le foot comme lorsque j'étais jeune, de renouer avec l'insouciance et l'amour du jeu de mes débuts », avait expliqué l'attaquant.
D'un coq à l'autre, Anelka sera donc aux premières loges pour suivre le parcours de ses anciens camarades tricolores au Brésil, quatre ans après son éviction du groupe lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud.
Voir les contributions
Réutiliser ce contenu