L'Elysée a annoncé, jeudi 17 avril, « la libération des cinq humanitaires maliens capturés le 8 février dernier par un groupe terroriste » lors « d'une action des forces armées françaises » dans la matinée au nord de Tombouctou. « Quatre d'entre eux sont des employés du Comité international de la Croix-Rouge », rappelle un communiqué conjoint des présidents français et malien. Les ex-otages « sont en bonne santé », ajoute le texte.
L'enlèvement des cinq humanitaires avait été revendiqué par le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Leur véhicule avait été intercepté entre Kidal (extrême nord-est du Mali) et Gao (Nord-Est).
Le Mujao est un des groupes alliés à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) qui ont occupé le nord du Mali en 2012 avant d'en être chassés par une intervention militaire internationale lancée au début de 2013 à l'initiative de la France, toujours en cours. Le mouvement était particulièrement présent dans la ville de Gao et dans sa région.
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