« Si le chômage ne baisse pas d'ici à 2017, je n'ai aucune raison d'être candidat, ou aucune chance d'être réélu », a confié François Hollande à des salariés et dirigeants de Michelin avec lesquels il déjeunait. François Hollande a rappelé que l'emploi était sa « priorité » et tout particulièrement l'emploi des jeunes. « On va y mettre toute notre énergie parce qu'il n'y a pas d'autre enjeu », a-t-il ajouté.
Lors de cette visite, il a également évoqué la démission de son conseiller spécial, Aquilino Morelle, soupçonné de conflit d'intérêt en 2007. M. Hollande avait fait de l'inversion de la courbe du chômage un objectif de sa première année de mandat. Il a échoué à réaliser sa promesse.
La hausse du chômage s'est poursuivie depuis le début de l'année pour atteindre un nouveau record de 3 347 700 demandeurs d'emplois de catégorie A fin février en France métropolitaine, soit 0,9 % de plus en un mois.
Le député de Seine-Saint-Denis et secrétaire générale de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, a ironisé, sur Twitter, sur la déclaration du président, jugeant qu'elle « redonne de l'espoir aux Français ». Le député UMP Jean-Charles Taugourdeau a de son côté prédit un « bricolage des chiffres » du chômage, permettant au président de se représenter.
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