Il s’agit d’une « première victoire » pour la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF). Mercredi 26 août, Qatar Airways a annoncé avoir mis fin aux clauses de licenciement des hôtesses de l’air enceintes. Selon les nouvelles dispositions en vigueur, celles-ci se verront proposer un emploi de substitution temporaire au sol.
« Qatar Airways a été forcée d’agir mais c’est une grande avancée », a estimé le président de l’ITF, Paddy Crumlin. Son organisation avait saisi en 2014 l’Organisation internationale du travail (OIT) afin de dénoncer des clauses controversées des contrats de Qatar Airways prévoyant le licenciement automatique des hôtesses de l’air enceintes. En juin, l’OIT avait jugé ces pratiques discriminatoires et sommé la compagnie d’y mettre fin.
« Beaucoup reste à faire »
L’ITF a cependant rappelé que « beaucoup reste à faire » :
« Nous espérons, comme le personnel de la compagnie, que la direction va maintenant s’attaquer à ce que beaucoup d’employés décrivent comme le “climat de peur” au sein de l’entreprise. »
Une autre clause dénoncée par l’OIT, qui interdisait aux salariés de se marier, a également été supprimée. Ces derniers pourront convoler en justes noces, mais en demandant toutefois l’autorisation de la direction de Qatar Airways. « Nos politiques ont évolué en raison de la croissance de l’activité de notre compagnie », a expliqué une porte-parole, affirmant que ces changements n’étaient pas la conséquence de la condamnation pour discrimination par l’OIT en juin.
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