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La France va accueillir en urgence un millier de réfugiés « syriens, irakiens et érythréens »

Bernard Cazeneuve a précisé que cet accueil se ferait dans les semaines à venir « pour soulager les efforts de l’Allemagne ».

Le Monde avec AFP

Publié le 07 septembre 2015 à 20h16, modifié le 08 septembre 2015 à 05h25

Temps de Lecture 2 min.

Des enfants dans un centre d'accueil de réfugiés à Hamm, en Allemagne.

Organiser l’élan de solidarité. Après l’annonce dans la matinée par François Hollande de l’accueil de 24 000 réfugiés sur le territoire français, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a précisé qu’un millier de personnes seraient accueillies dans les semaines à venir « pour soulager les efforts de l’Allemagne ».

« Nous sommes convenus que les réfugiés seraient uniquement des Syriens, Irakiens et Erythréens, c’est-à-dire des personnes en urgent besoin de protection. »

« Dès ce matin, des équipes de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides [Ofpra] et de l’Office français de l’immigration et de l’intégration [OFII] accompagnées d’interprètes se sont rendues près de Munich », à la frontière, pour identifier « en lien avec les autorités allemandes » les personnes « en besoin manifeste de protection » que la France accueillera.

« Ne pas créer des Calais partout »

Ces réfugiés seront orientés « dans les prochains jours » vers « une dizaine de centres provisoires en Ile-de-France ou à proximité », où ils resteront « quelques semaines, le temps que leurs demandes d’asile soient instruites par l’Ofpra », a ajouté le ministre de l’intérieur. Ensuite, « dès que le statut de réfugié leur aura été reconnu (…), des offres de relogement sur le territoire national, en lien avec les communes volontaires, pourront être effectuées », a-t-il souligné.

Bernard Cazeneuve « a insisté sur la nécessité de bien maîtriser le processus (d’accueil des réfugiés). Il faut que ce soit professionnel dans tous les sens du terme », a indiqué le porte-parole du PS, Olivier Faure. Car « il faut sécuriser les Français sur la méthode de l’accueil. Il ne s’agit pas de créer des Calais partout », a poursuivi le porte-parole

Un coordinateur national nommé

Pour organiser cette deuxième étape, une réunion se tiendra samedi Place Beauvau avec les maires qui se sont proposés d’accueillir des réfugiés. Bernard Cazeneuve a ainsi évoqué les villes de Paris, Bordeaux, Pau, Villeurbanne, Avignon, Poitiers, Besançon, Evry, Rouen, Strasbourg, Metz et Lille. Le maire de Bordeaux, Alain Juppé (Les Républicains), et celui de Pau, François Bayrou (MoDem), devraient également assister à la réunion, selon l’entourage du ministre, qui s’est félicité d’un rassemblement qui va « au-delà des sensibilités politiques de chacun et des clivages partisans ».

« Il s’agira très précisément pour l’Etat, avec un haut niveau d’exigence opérationnelle de mettre à disposition des collectivités l’ensemble des outils et des financements nécessaires, de telle sorte à réunir dans des conditions dignes l’accueil des réfugiés persécutés. »

Le ministre de l’intérieur a également nommé un coordinateur national qui sera chargé de superviser cet accueil dans les municipalités volontaires. Auparavant préfet délégué pour l’égalité des chances auprès du préfet de la région Nord - Pas-de-Calais, Kléber Arhoul sera « l’interlocuteur de référence » entre l’Etat et les mairies qui se sont proposées pour accueillir des réfugiés.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Les maires invités à organiser l’accueil des migrants

Le Monde avec AFP

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