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Coupe du roi : la finale Real-Barça en cinq points

Le Real Madrid et le FC Barcelone se retrouvent à nouveau en finale de la Coupe du roi, mercredi 16 avril, à Valence.

Le Monde

Publié le 16 avril 2014 à 17h38, modifié le 16 avril 2014 à 17h39

Temps de Lecture 5 min.

Le Real Madrid et le FC Barcelone se retrouvent en finale de la Coupe du roi, mercredi 16 avril, à Valence. Le Barça va tenter de sauver sa saison, et la tête de son entraîneur par la même occasion, tandis que le Real espère décrocher son premier trophée de la saison en attendant la Ligue des champions. Décryptage en cinq points du clasico.

Suivez le match en direct à partir de 21 h 30

Karim Benzema, auteur d'un doublé lors du dernier clasico, le 23 mars, n'avait pu éviter la victoire des Blaugrana.
  • Clasicos 2014 : avantage Barcelone

Sur les deux confrontations en Liga cette saison, le FC Barcelone s'est imposé à deux reprises. Le match aller, qui a lieu au Camp Nou le 26 octobre 2013, a montré un Barça dominateur de bout en bout, asphyxiant complètement les attaques madrilènes pour finalement s'imposer 2-1.

Les Blaugranas sont récompensés par un but de Neymar en première période avant qu'Alexis Sanchez ne double la mise d'un lob astucieux à dix minutes de la fin du match. Les Madrilènes, qui auraient pu obtenir deux penalties, vont finalement réduire le score dans le temps additionnel grâce à Jesé. A l'issue du match, Madrid est relégué à six points des Catalans.

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Le match retour, qui se tient à Santiago Barnabéu le 23 mars 2014, offre un spectacle de haut niveau et les Barcelonais s'imposent 4-3 au terme d'un incroyable chassé-croisé conclu par Lionel Messi dans les ultimes instants. Dans un match très physique, l'arbitre distribue les cartons et les penalties. Benzema inscrit un doublé mais Lionel Messi plante un triplé (qui porte à 22 son total de buts dans un clasico), ce qui permet au Barça de s'imposer sur le fil et de revenir à un point de son adversaire du soir.

Auteur d'un triplé lors du dernier clasico, Lionel Messi a assommé le Real.
  • La dynamique du côté du Real Madrid

La Maison Blanche, même sans Cristiano Ronaldo (voir ci-dessous), marche très bien en Liga. L'équipe madrilène reste sur trois victoires de rang, certes, face à des équipes de milieu de tableau (Almeria, Real Sociedad et Rayo Vallecano) mais avec la manière : 13 buts marqués contre 0 encaissé.

Les doutes nés de la défaite face à Dortmund la semaine dernière se sont progressivement estompés du côté de la capitale espagnole, qui se rend à Valence sur une dynamique très positive. De plus, le Real est impérial depuis le début de la campagne de cette Coupe du roi. En huit matches, les hommes de Carlo Ancelotti n'ont concédé qu'un match nul pour sept victoires, dont les deux dernières en demi-finale face à l'Atletico Madrid, leader de la Liga.

De son côté, le FC Barcelone vient d'enchaîner deux défaites : face à l'Atletico Madrid en Ligue des champions mais surtout face à Grenade en Liga, un résultat qui les a fait dégringoler à la troisième place du championnat et qui a jeté le trouble sur leur niveau de jeu actuel. Le club catalan s'avance sans certitude pour cette finale, un état d'esprit renforcé par les multiples blessures au sein de l'effectif.

Un temps éclipsé par l'arrivée de Gareth Bale, Di Maria a su rebondir pour devenir l'un des éléments moteurs du Real.
  • Un Barça décimé en défense

Le FC Barcelone se présente au stade de Mestalla avec une défense expérimentale. Milieu défensif de formation, Javier Mascherano, reconverti défenseur depuis son arrivée en Catalogne il y a quatre ans avec plus ou moins de réussite, fera office de taulier. Des habituels titulaires du poste, Carles Puyol est blessé et le doute plane sur la participation de Gérard Piqué.

En leur absence, c'est le jeune Marc Bartra, issu de la Masia, le centre de formation, qui dépannait au côté de l'Argentin mais la semaine dernière, l'Espagnol de 23 ans s'est, lui aussi, blessé. Si la blessure paraît légère, le défenseur reste cependant incertain pour le match de ce soir. S'il était insuffisamment remis, c'est Adriano, habituellement latéral gauche, qui prendrait la place.

Le jeune Marc Batra avait remplacé Gerard Piqué après sa blessure lors du quart de finale de la Ligue des champions, le 1er avril, face à l'Atletico.
  • La vie sans « CR7 »

Ronaldo blessé à la cuisse gauche, son poste sur le côté gauche de l'attaque est en balance entre trois joueurs. Angel Di Maria, étincelant depuis l'absence du Portugais, pourrait récupérer la place. Toutefois, Carlo Ancelotti verrait plus l'Argentin dans l'entrejeu, sa position habituelle cette saison, afin de profiter de sa vitesse pour harceler les relances adverses.

La place se disputera alors entre Gareth Bale et Isco. Habituellement placé côté droit, le Gallois y verrait l'opportunité de retrouver son poste de prédilection, là où il a explosé avec Tottenham et Isco prendrait sa place sur le côté droit. C'est la solution qui semble la plus probable à quelques heures du match.

Ces trois hommes sont en forme, ils ont tous les trois été buteurs le week-end dernier face à Almeria. La preuve que même privé de son meilleur joueur, le Real sait gagner avec la manière grâce à son profondeur de banc. Les hommes de Carlo Ancelotti ont d'ailleurs remporté les six matches de Liga qu'ils ont disputés sans lui, avec une moyenne de près de 4 buts par match.

Gareth Bale pourrait remplacer Cristiano Ronaldo sur le côté gauche de l'attaque madrilène, lors de la finale de la Coupe du Roi.
  • Duel d'entraîneurs

Pour sa première année au club, Carlo Ancelotti est en lice pour le triplé. Deuxième à trois points de l'Atletico Madrid en championnat et opposé au Bayern Munich en demi-finale de Ligue des champions, le technicien italien a l'opportunité de remporter son premier trophée de la saison. Sous contrat jusqu'en 2016, l'entraîneur renforcerait ainsi sa position au sein du club madrilène et effacerait du même coup l'ombre de José Mourinho, qui a remporté ce trophée en 2011.

Dans le même temps, une victoire face à leurs meilleurs ennemis, après deux clasicos perdus, serait l'occasion de consolider sa popularité auprès des supporters. Une défaite ne serait pas désastreuse, la Coupe du roi n'étant pas la priorité de la saison, du moment que le club remporte le championnat et/ou la Ligue des champions. Le poste d'Ancelotti n'est pas menacé à court terme, surtout si Zinédine Zidane part entraîner une autre équipe dès la saison prochaine, comme l'a annoncé le quotidien L'Equipe cette semaine.

De son côté, Gerardo Martino risque gros. L'entraîneur argentin n'a jamais vraiment convaincu depuis qu'il est sur le banc barcelonais et cette finale de Coupe du roi reste sa seule opportunité de ramener un trophée majeur au club cette saison (si l'on excepte la Supercoupe d'Espagne remporté en août face à l'Atletico).

Un revers ce soir compromettrait sérieusement ses chances de se retrouver sur le banc du Barça l'année prochaine alors que le nom de possibles entraîneurs (Simeone, Klopp) circule depuis quelques semaines. Si rien ne dit qu'une victoire lui assurerait sa place sur le banc l'année prochaine, elle lui donnerait du répit et ferait taire pendant un temps les critiques.

Carlo Ancelotti ou Gerardo

Carole Mistral

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