Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Mali : libération de la trentaine d'otages à Kidal

« Ils ne se portent pas mal. Deux sont très fatigués », selon un responsable de la mission de l'ONU au Mali (Minusma).

Le Monde avec AFP

Publié le 18 mai 2014 à 15h32, modifié le 20 mai 2014 à 00h23

Temps de Lecture 1 min.

Des affrontements ont opposé samedi 17 mai des rebelles touareg et des soldats maliens à Kidal.

Une trentaine de fonctionnaires retenus en otage pendant trois jours par les rebelles touareg du MNLA, après leur prise du gouvernorat de Kidal, une ville à l'extrême nord-est du Mali, ont été libérés lundi 19 mai, ont indiqué les Nations unies.

« Nous venons de récupérer une trentaine d'otages, ils se portent pas mal. Deux sont très fatigués », selon un responsable de la mission de l'ONU au Mali (Minusma).

TRENTE-SIX MORTS

Dimanche, 1 500 soldats maliens sont arrivés en renfort dans la ville, qui avait été le théâtre samedi de violences meurtrières entre l'armée et des combattants de la rebellion touareg du MNLA.

Le MNLA, dont les partisans réclament l'indépendance ou l'autonomie d'un vaste territoire du nord du pays avait revendiqué la prise de contrôle par ses hommes du gouvernorat, évacué par les rebelles en novembre après près de neuf mois d'occupation.

Suivez-nous sur WhatsApp
Restez informés
Recevez l’essentiel de l’actualité africaine sur WhatsApp avec la chaîne du « Monde Afrique »
Rejoindre

Dans les combats très violents qui se sont déroulés à Kidal, 36 personnes ont été tuées, dont huit militaires. Le chef de la mission de l'ONU au Mali a annoncé dimanche « l'assassinat de deux civils et six officiels maliens », parmi lesquels les préfets de Kidal et de Tin-Essako (à l'est de la ville), ainsi que quatre sous-préfets de la région.

« ATTAQUES TERRORISTES »

Le premier ministre malien Moussa Mara au Parlement de Bamako fin avril.

Les violences ont éclaté à Kidal alors que Moussa Mara, le premier ministre malien, effectuait une tournée dans le nord du pays, sous la protection des membres de la force française militaire Serval.

« Les terroristes ont déclaré la guerre au Mali, le Mali est donc en guerre contre ces terroristes. Quand quelqu'un attaque la République, c'est un terroriste, quelles que soient son origine, son appartenance à un terroir », leur avait répondu dimanche soir

Lire le reportage (édition abonnés) : Article réservé à nos abonnés Au Mali, le défi de la réconciliation entre les communautés reste entier

Les régions de Kidal, Gao et Tombouctou ont été occupées pendant presque dix mois entre 2012 et 2013 par des groupes armés incluant des islamistes liés à Al-Qaida. Les islamistes ont été en grande partie chassés des grandes villes par l'opération militaire internationale déclenchée en janvier 2013 à l'initiative de la France, toujours en cours. Mais ils demeurent présents dans le Nord, y commettant régulièrement des attaques meurtrières. Et l'Etat malien n'a jamais repris véritablement le contrôle de la région de Kidal.

Lire (édition abonnés) : Article réservé à nos abonnés Un an après « Serval », les djihadistes sont de retour au Mali

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.