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Gaza : des employés de l'ONU tués dans le bombardement d'une école

Quinze personnes ont été tuées par un tir de l'armée israélienne jeudi après-midi, alors qu'elles d'étaient réfugiées dans une école de l'ONU dans le nord de la bande de Gaza.

Le Monde avec AFP

Publié le 24 juillet 2014 à 07h35, modifié le 25 juillet 2014 à 07h49

Temps de Lecture 2 min.

L'école de l'ONU visée par les tirs israéliens, le 24 juillet.

Nouveaux raids aériens et nouvelles victimes : l'opération militaire israélienne sur la bande de Gaza s'est poursuivie, jeudi 24 juillet, pour la dix-septième journée d'affilée, après une courte « pause humanitaire » la veille.

Parmi les victimes figurent des civils présents dans une école gérée par l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza.

Selon les secours locaux, 15 personnes ont été tuées dans l'attaque et 200 blessées après des bombardements israéliens. Le lieu était censé être un abri où avaient trouvé refuge des « dizaines d'habitants » du quartier, selon le quotidien israélien Haaretz

« Il y avait 45 membres de notre famille ici et il y en a beaucoup que nous ne retrouvons pas », a expliqué une femme sur place après les bombardements.

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Des Palestiniens regardent les destructions d'un immeuble de Gaza, le 23 juillet.

UN « COULOIR HUMANITAIRE » EN DÉBAT

Le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, a annoncé que « des membres de l'ONU » faisaient partie des victimes, sans préciser leur nombre ni leurs fonctions. Il a « condamn[é] fermement » cette attaque.

Un porte-parole de l'UNRWA a affirmé que les coordonnées de l'école avaient pourtant été officiellement transmises à l'armée israélienne. Selon lui, l'UNRWA avait « tenté de définir avec l'armée une fenêtre pour que les civils puissent partir et elle n'a jamais été accordée ».

Dans un communiqué, le commissaire général de l'UNWRA, Pierre Krähenbühl, a également accusé Israël de n'avoir jamais répondu à une demande de couloir humanitaire pour évacuer l'école.

L'armée israélienne a rejeté ces accusations. Un porte-parole de l'armée a assuré qu'un couloir humanitaire avait été ouvert entre 10 heures et 14 heures (heure locale), et que l'évacuation du lieu était « demandée depuis trois jours (…), car nous savions que le Hamas ferait tout pour les mettre en danger ».

ROQUETTES DISSIMULÉES

Les Israéliens ont promis d'enquêter, expliquant avoir riposté à des tirs de roquettes par des combattants du Hamas adressés depuis la zone de Beït Hanoun. Depuis le début du conflit, l'armée israélienne accuse le mouvemant palestinien d'utiliser la population comme « boucliers humains » en dissimulant son arsenal et ses centres opérationnels dans des hôpitaux, des mosquées ou des écoles.

L'UNRWA a par ailleurs dénoncé pour la seconde fois la dissimulation de roquettes dans l'une de ses écoles vacantes, distincte de celle qui a été frappée jeudi. Au total, quelque 110 000 civils se sont réfugiés dans des écoles de l'UNRWA depuis le début de l'opération « Bordure protectrice ».

Le bilan humain de cette guerre atteint désormais 798 morts côté palestinien, selon les services d'urgence locaux, dont une grande majorité de civils. Côté israélien, 34 personnes — 32 soldats et 2 civils — ont été tuées depuis le début de l'offensive terrestre israélienne à Gaza, le 17 juillet.

Lire la chronologie de deux semaines de guerre à Gaza

Le Monde avec AFP

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