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Maîtrise du français : l’enquête Pirls résumée en quelques chiffres

Les compétences en lecture et compréhension des écoliers français en classe de CM1 sont en baisse par rapport au début des années 2000, révèle l’étude internationale Pirls.

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Publié le 05 décembre 2017 à 17h39, modifié le 06 décembre 2017 à 13h54

Temps de Lecture 2 min.

Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, le 5 décembre.

L’étude internationale du Programme international de recherche en lecture scolaire, dévoilée mardi 5 décembre, alerte sur une baisse des compétences en lecture et compréhension des écoliers français en classe de CM1 par rapport au début des années 2000.

34e place

C’est le rang de la France dans le classement Pirls, sur cinquante pays étudiés. La cinquième édition du rapport a été organisée en mars 2016 et a concerné 320 000 écoliers âgés de 9 à 10 ans. Les élèves français testés étaient en CM1 ; ils sont aujourd’hui en 6e.

511 points

C’est le score de la France, dont le système éducatif se place, en 2016, en retrait par rapport à la moyenne des pays de l’OCDE (541 points), ou par rapport à la moyenne des pays de l’Union européenne (540 points). Et loin derrière la Russie (581 points), Singapour (576), Hongkong (569), l’Irlande (567) ou la Finlande (566), qui briguent le podium de tête.

Trente-quatre pays participants à l’enquête obtiennent un score supérieur à 500 points, la moyenne symbolique de Pirls.

-22 points en compréhension

C’est la baisse du score des écoliers français sur la compréhension des textes informatifs sur quinze ans ; la chute est moindre pour les textes narratifs (-6 points). Une première épreuve soumise aux élèves comporte des questions sur un texte narratif, une seconde des questions sur un texte informatif. Quatre compétences sont testées : « prélever », « inférer », « interpréter » et « apprécier ».

Les petits Français ont un sous-score de 521 points pour les processus « prélever et inférer », mais de 501 seulement pour ce qui est d’« interpréter et apprécier ». Ce ne sont pas les processus les plus simples mais bien les plus complexes qui coincent.

4 % d’élèves très performants

La part des élèves jugés très performants est trois fois plus basse en France que dans les autres pays européens (12 %). La France compte plus d’élèves (6 %) en dessous d’une performance qualifiée de « basse ». Si l’on ordonne tous les élèves des pays européens en fonction de leurs scores, et que l’on découpe cet ensemble en quarts, les Français se retrouvent surreprésentés dans le groupe le plus faible (39 %, au lieu des 25 % attendus). A l’inverse, seuls 12 %, au lieu des 25 % attendus, font partie du quart européen le plus performant.

8 points d’écart entre les sexes

En France, le score des filles (515 points) est supérieur à celui des garçons (507 points). Cet écart entre les sexes – qui se retrouve dans tous les pays à l’exception du Portugal, où il n’est pas significatif – est dans notre système éducatif l’un des moins marqués (13 points d’écart en moyenne européenne, 19 points en moyenne internationale).

19 % du temps à la lecture

Les enseignants de CM1 déclarent passer 19 % du temps à l’enseignement de la lecture-compréhension, et 37 %, plus généralement, à l’enseignement du français. Dans les autres pays, en moyenne, ces valeurs atteignent respectivement 18 % et 28 %. En langue française, 288 heures annuelles d’enseignement sont prescrites au moment de l’enquête par les programmes de 2008 ; les enseignants affirment aller au-delà (330 heures) ; la moyenne déclarée par les enseignants des autres pays européens est de 236 heures.

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