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Parcoursup : les sénateurs communistes vont saisir le Conseil d’Etat

Ces élus contestent la mise en place du portail d’admission dans le supérieur avant même le vote de la loi, et l’instauration de la sélection à l’entrée à l’université.

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Publié le 25 janvier 2018 à 19h13, modifié le 25 janvier 2018 à 19h13

Temps de Lecture 1 min.

L’hémicycle du Sénat français, au sein du Palais du Luxembourg.

Le groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste au Sénat a annoncé, jeudi 25 janvier, son projet de déposer un recours suspensif contre l’arrêté visant à sécuriser juridiquement le lancement de Parcoursup, le nouveau portail informatique permettant aux lycéens de s’inscrire dans le supérieur.

Selon ces sénateurs, l’arrêté gouvernemental du 19 janvier constitue « une application anticipée » du projet de loi sur l’orientation et à la réussite des étudiants, qui n’a pas encore été examiné par les sénateurs. Ils dénoncent donc une « violation flagrante des droits du Parlement » et une stratégie du « fait accompli ». Ils estiment par ailleurs que Parcoursup est « un outil aux services des établissements supérieurs pour sélectionner les étudiant-e-s qu’ils souhaiteraient accueillir » et entendent, par leur recours, « réaffirmer leur attachement au libre accès des bacheliers à l’enseignement supérieur qui est une des composantes majeures du pacte républicain ».

Décision espérée d’ici mars

Deux arguments seront mis en avant devant la juridiction : d’une part, le fait qu’un simple « arrêté – qui est la mesure du pouvoir réglementaire la plus faible – autorise la sélection », sans que la loi correspondante n’ait été votée, a expliqué le cabinet d’avocats Lyon-Caen et Thiriez, chargé du recours, à l’agence de presse spécialisée AEF. D’autre part, le fait que la finalité de cette « collecte de données et d’informations extrêmement large ne soit pas précisée », alors que la loi « Informatique et libertés » l’exige.

Le recours en urgence sera déposé « avant le 7 février », jour où le Sénat doit débuter l’examen du texte en séance publique, avec l’objectif d’obtenir une suspension de l’arrêté « avant que la loi soit adoptée, c’est-à-dire début mars au plus tard », précise le cabinet d’avocat. Le Conseil d’État se prononcera au fond dans un deuxième temps.

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