Compositions en bâtonnets, touches de peinture épaisses – superposées sur le même support – souvent étalées au couteau, formes simplifiées et géométriques, éclatement de la couleur : à travers 71 peintures et 26 dessins, l’exposition consacrée à Nicolas de Staël qui a lieu à l’hôtel de Caumont à Aix-en-Provence, jusqu’au 23 septembre, rend compte de certaines œuvres que réalisa le peintre français originaire de Russie (1914-1955) lors de son séjour en Provence, entre juillet 1953 et juin 1954.
« Lorsque l’on fait résonner les tableaux peints dans les ateliers de Lagnes et de Ménerbes, grands et petits formats se répondent et suivent le fil d’une palette qui se fait écho de toile en toile, évoluant vers la couleur pure. Cette exposition retient soixante et onze peintures et vingt-six dessins parmi les deux cent cinquante-quatre tableaux et deux cent trois dessins exécutés cette année-là », écrit Marie du Bouchet, cocommissaire de l’exposition dans le catalogue. Une embellie dans sa vie et sa carrière qui « couvre une période d’autant plus courte, mais qui est aussi la plus puissante et la plus aboutie de sa création ».
Marie du Bouchet commente pour Le Monde une sélection de tableaux.
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