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L’insertion professionnelle des diplômés de master progresse légèrement

91 % des titulaires d’un master (bac + 5) universitaire sont en emploi trente mois après l’obtention de leur diplôme, en hausse de deux points en deux ans. Mais les disparités de statuts et de salaires restent fortes selon les filières.

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Publié le 05 décembre 2017 à 18h58, modifié le 07 décembre 2017 à 15h01

Temps de Lecture 2 min.

Dans un cabinet d’architecte.

L’insertion professionnelle des diplômés de master (bac + 5) universitaires continue d’augmenter légèrement selon les données publiées, mardi 5 décembre, par le ministère : 86 % des diplômés 2014 étaient en emploi dix-huit mois après, et 91 % trente mois après. Ces deux taux progressent d’un point par rapport à l’enquête publiée l’an dernier, qui portait sur la promotion 2013 et faisait déjà état d’une insertion à trente mois en hausse d’un point par rapport à la promotion précédente :

Lire notre compte-rendu de l’enquête insertion 2016 : Les diplômés de l’université résistent à la crise

Pour satisfaisant que soit ce chiffre, il montre que l’insertion des diplômés de l’université est moins rapide que celle des diplômés des grandes écoles. Ceux de la promotion 2014 étaient ainsi 80,6 % à occuper un emploi seulement six mois après leur diplôme, et 96,5 % au bout de vingt-quatre à vingt-sept mois.

Les chiffres n’intègrent toutefois pas le taux d’insertion des diplômés d’un master d’enseignement, insérés à 97 % dans l’emploi dès dix-huit mois après avoir obtenu leur diplôme, un taux stable. Au total, la promotion des diplômés de master 2014 compte 109 000 diplômés, soit 2 000 de plus que la précédente. Ils sont aussi un peu plus nombreux à avoir poursuivi ou repris des études dans les trente mois (39 %, soit une hausse d’un point). Par ailleurs, les diplômés de master actifs sont mobiles professionnellement : 43 % travaillent dans une autre région que celle où était située leur université d’origine.

D’une année sur l’autre, leurs conditions d’entrée dans l’emploi ne changent pratiquement pas, si ce n’est que 94 % travaillent à temps plein, en hausse d’un point par rapport aux diplômés de 2013. Comme leurs prédécesseurs, 73 % ont accédé à un emploi stable (contrat à durée indéterminée, fonction publique ou statut indépendant) et 85 % à un statut de cadre ou de profession intermédiaire.

Le salaire net médian continue à progresser dans les premiers mois de la vie professionnelle. Dix-huit mois après le diplôme, il s’élève à 1 800 euros net, comme pour ceux de la promotion précédente. Et il s’élève à 1 930 euros au bout de trente mois (1 900 euros pour les diplômés de 2013).

Une grande disparité des statuts et des rémunérations demeure aussi, en fonction des filières : trente mois après le diplôme, seulement 58 % des diplômés en sciences humaines et sociales (SHS) ont un emploi stable, contre 79 % de ceux en droit, économie et gestion (DEG). De même, 70 % des titulaires d’un master en lettres, langues et arts (LLA) obtiennent le statut de cadre, contre 94 % de ceux en sciences, technologie et santé (STS). Les écarts se confirment dans les salaires médians alors perçus : 1 630 euros net mensuels en LLA, 1 690 euros en SHS, contre 2 000 euros pour les filières DEG et STS. Plus précisément, les diplômés de master en archéologie, ethnologie et préhistoire gagnent le moins (1 410 euros net par mois) et les mieux payés sont les titulaires d’un master en mathématiques et informatique (2 500 euros).

Cette différence s’explique également par le type d’employeurs, qui varie selon les spécialités : 80 % des diplômés en droit, économie-gestion, sciences, technologie et santé travaillent dans le secteur privé. A l’inverse, précise le ministère, près d’un diplômé sur deux en sciences humaines et sociales travaille dans le secteur associatif et la fonction publique, et plus d’un sur trois en lettres, langues et arts.

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