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Présidentielle 2017 : dans quels départements et communes les candidats du premier tour ont-ils fait leurs meilleurs résultats ?

Le détail, par commune et par département, des résultats pour chacun des candidats au premier tour de la présidentielle.

Par  et

Publié le 24 avril 2017 à 10h27, modifié le 05 mai 2017 à 10h25

Temps de Lecture 3 min.

Près de 37 millions d’électeurs – sur 46 millions – se sont déplacés dimanche 23 avril pour voter, portant Emmanuel Macron en tête du premier tour, suivi de Marine Le Pen puis de François Fillon et Jean-Luc Mélenchon. Voici ci-dessous les cartes des scores de chaque candidat par commune et par département.

L’ancien ministre de l’économie, arrivé en tête au premier tour, a enregistré ses meilleurs scores d’abord dans les aires urbaines, et dans une frange ouest de la métropole. Emmanuel Macron a dépassé 30 % des voix dans trois départements métropolitains : l’Ille-et-Vilaine, les Hauts-de-Seine et Paris.

Globalement, le candidat du mouvement En marche ! semble s’être mieux implanté dans l’ouest de la France. Il a logiquement moins réussi à engranger les votes dans l’arc méditerranéen, où la candidate d’extrême droite a reçu le plus de voix.

A l’issue du premier tour de la présidentielle, le Front national a été conforté dans ses terres du nord, du nord-est et du sud-est de la France. Dans ces régions, et particulièrement dans les zones rurales, Marine Le Pen a régulièrement dépassé les 25 % voire 30 %.

Par ailleurs, le parti d’extrême droite s’implante plus solidement, et pour la première fois, dans les départements d’outre-mer. Le FN a ainsi émargé à 32,53 % en Polynésie française, à 29,09 % en Nouvelle-Calédonie.

François Fillon est arrivé troisième au soir du premier tour de la présidentielle, avec un score de 19,94 %. Dans son fief de la Sarthe – département dont il a longtemps été député et président de conseil général –, M. Fillon obtient des résultats nettement supérieurs à sa moyenne nationale (28,6 %). De ce département, il essaime sur les départements et communes alentour. De même, il est crédité d’un score plus qu’honorable dans la plupart des terres habituellement de droite (l’ouest de l’Ile-de-France, autour de la Savoie, en Vendée et sur la côte d’Azur).

Il est en revanche fortement déficitaire par rapport à son score national en Seine-Saint-Denis (acquis à la gauche radicale) et en Picardie.

Jean-Luc Mélenchon arrive, avec 19,62 % de voix, juste derrière François Fillon. Il a profité d’une forte dynamique dans les dernières semaines de sa campagne. Ainsi, en Ariège, traditionnelle terre socialiste, de nombreux électeurs PS se sont décidés à voter pour M. Mélenchon, plaçant ce dernier à 26,7 %. En Seine-Saint-Denis, où la gauche radicale règne en maître depuis de nombreuses années, Jean-Luc Mélenchon arrive dix points au-dessus d’Emmanuel Macron, deuxième dans le département.

Le leader de la France insoumise (FI) conquiert aussi de nombreuses communes dans l’arrière-pays de toute la côte d’Azur et dans les fiefs socialistes limousins.

Avec 6,35 % des suffrages, Benoît Hamon a enregistré le plus mauvais score d’un candidat socialiste à la présidentielle depuis Gaston Defferre en 1969. Il n’arrive premier dans aucun département mais parvient à dépasser les 10 % des suffrages dans son département de naissance, le Finistère. Plus généralement, le candidat socialiste enregistre ses meilleurs scores dans l’ouest et le centre de la France, ainsi qu’en Île-de-France.

Si le vote géographique métropolitain de Nicolas Dupont-Aignan a l’air morcelé au niveau communal, l’agrégation de ses résultats par département dénote d’une implantation assez marquée : il obtient systématiquement des scores supérieurs à sa moyenne nationale dans une zone qui va de la Vendée au Haut-Rhin. Il obtient ses meilleurs scores dans l’Essonne (7,17 %), où il est député.

L’ex-compagnon de route de François Bayrou récolte plus de 400 000 voix dans toute la France, dont 30 000 dans son fief, le département des Pyrénées-Atlantiques. Plus globalement, c’est dans les quatre départements les plus au sud-ouest que le candidat du mouvement Résistons ! remporte le plus de voix.

Philippe Poutou, ouvrier syndicaliste et chef de file du Nouveau Parti capitaliste (NPA) n’a pas réussi à obtenir des chiffres comparables à ceux d’Olivier Besancenot en 2007, où le parti avait dépassé les 4 %. Il obtient un maigre 1 % mais double sa moyenne dans plusieurs territoires et départements d’outre-mer. Il obtient aussi des suffrages favorables en Gironde (il est ouvrier à l’usine Ford de Blanquefort) et dans les Pyrénées-Atlantiques.

François Asselineau, qui avait échoué à obtenir les parrainages nécessaires en 2012, obtient moins de 1 % des suffrages. Il obtient ses meilleurs scores en Seine-Saint-Denis (1,61 %) et dans les territoires ultramarins, pointant jusqu’à 2,41 % en Nouvelle-Calédonie. Dans de nombreux départements frontaliers de l’est de la France ainsi qu’en Ile-de-France, le chef de file de l’Union populaire républicaine (UPR) recueille des scores supérieurs à sa moyenne nationale.

Avec 0,65 % des voix, la candidate de Lutte ouvrière remporte plus de 200 000 voix. Sans percer en métropole – avec 1,06 % des suffrages dans l’Indre – Nathalie Arthaud remporte 2,06 % des voix en Martinique, son meilleur résultat.

Dernier des 11 candidats avec 0,2 % des suffrages exprimés, le candidat de Solidarité et progrès fait son pire score en trois présidentielles. Pour sa première candidature, en 1995, il avait obtenu 0,28 % des suffrages et 0,25 % en 2012.

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