Le président américain, Donald Trump, serait prêt à rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un « si les conditions étaient réunies », a-t-il affirmé lundi 1er mai au moment où les tensions autour de la péninsule sont au plus haut.
« Je serais honoré de le faire. (…) Encore une fois, il faudrait que les conditions soient réunies. Mais je le ferais », déclare-t-il dans un entretien à l’agence Bloomberg, sans précisions sur les critères qui pourraient le pousser à prendre une telle décision.
Depuis son arrivée au pouvoir après la mort de son père en 2011, Kim Jong-un n’a jamais rencontré un dirigeant étranger.
Tensions entre les deux Corées
Le climat s’est particulièrement détérioré en Corée ces derniers mois du fait de la poursuite, par Pyongyang, de ses programmes balistique et nucléaire interdits, et d’affirmations du président américain qui s’est notamment dit prêt à régler seul et par la force le problème nord-coréen.
La Corée du Nord a averti lundi qu’elle était prête à mener « à n’importe quel moment » un sixième essai nucléaire. Pyongyang a réalisé depuis 2006 cinq essais nucléaires, dont deux en 2016. Les spécialistes s’accordent sur le fait que le régime, l’un des plus isolés au monde, a fait des progrès vers la réalisation de son objectif, qui est de se doter de missiles nucléaires intercontinentaux susceptibles de frapper le sol continental américain.
Au même moment, un responsable américain a affirmé à l’Agence France-presse (AFP) que le bouclier antimissile THAAD, que les Etats-Unis viennent de déployer en Corée du Sud en réponse aux essais de missiles du Nord, était désormais opérationnel et avait « atteint sa capacité initiale d’interception ».
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