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Pologne : le Parlement limite l’accès à « la pilule du lendemain »

Par un vote du Parlement polonais, dominé par les conservateurs, « la pilule du lendemain » sera accessible uniquement sur prescription médicale.

Le Monde avec AFP

Publié le 25 mai 2017 à 23h08, modifié le 25 mai 2017 à 23h08

Temps de Lecture 1 min.

Le 5 mars, trois jours en avance sur la journnée internationale du droit des femmes, des polonaises ont défilé pour défendre leur droits.

Après avoir tenté, en vain, d’interdire totalement le droit à l’avortement, la Pologne s’en prend une nouvelle fois aux droits des femmes. Le Parlement, dominé par les ultraconservateurs, a voté mercredi 24 mai une loi limitant l’accès à « la pilule du lendemain ». Ce contraceptif d’urgence désormais sera accessible uniquement sur prescription médicale.

Le gouvernement libéral précédant avait, conformément à une règle européenne, rendu possible l’accès à « la pilule du lendemain » sans ordonnance aux personnes âgées de plus de 15 ans. La loi, une initiative du gouvernement de la première ministre, Beata Szydlo, a été votée par 242 députés, contre 188 députés qui se sont opposés à cette régulation et 9 qui se sont abstenus.

La loi ne devrait susciter d’opposition ni du Sénat, où le parti Droit et Justice (PiS) a la majorité, ni du président conservateur, Andrzej Duda.

Droits des femmes limités

Cette mesure a déjà provoqué l’inquiétude des milieux féministes en Pologne. « Ce projet limite les droits des femmes en matière de reproduction », avait regretté en février Katarzyna Labedz, de la Fédération pour la cause des femmes et du planning familial.

Selon elle, la contraception d’urgence risque de « perdre son sens » étant donné que, pour être efficace, elle doit être appliquée dans les plus brefs délais. « Nous craignons qu’il s’agisse là d’une mesure restrictive de plus et qu’il y en ait d’autres prochainement », a dit Mme Labedz.

Le PiS, au pouvoir depuis plus d’un an, a déjà mis fin au financement public de la fécondation in vitro.

A l’automne 2016, le PiS avait tenté de limiter aussi le droit à l’avortement, déjà parmi les plus restrictifs d’Europe. Cependant, sous la pression de manifestations dites « grève des femmes », auxquelles ont participé quelque 100 000 personnes dans tout le pays, le gouvernement avait fini par rejeter le projet de loi.

Le Monde avec AFP

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