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L’équipementier automobile Takata devrait déposer le bilan d’ici fin juin

Une telle issue, révélée par le quotidien économique « Nikkei », marquerait l’épilogue du scandale des airbags défectueux, qui n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis 2014.

Le Monde avec AFP

Publié le 16 juin 2017 à 02h54, modifié le 16 juin 2017 à 07h33

Temps de Lecture 1 min.

Un airbag défectueux de l’équipementier automobile Takata, en juin 2015.

Plongé dans la tourmente par un scandale d’airbags défectueux, l’équipementier automobile japonais Takata a l’intention de déposer le bilan d’ici à la fin du mois, rapporte dans son édition du vendredi 16 juin le quotidien économique Nikkei. Le Tokyo Stock Exchange (TSE) a annoncé dans la foulée la suspension des transactions sur le titre dans l’attente d’éclaircissements de la part du groupe.

Une telle issue marquerait l’épilogue d’une affaire qui n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis les premières révélations publiques en 2014 : près de 100 millions de coussins de sécurité ont fait l’objet d’un rappel – le plus grand nombre de l’histoire automobile – et au moins seize morts, dont onze aux Etats-Unis, ont été recensées après l’explosion des pièces défectueuses.

La famille fondatrice de Takata, qui détient 60 % du groupe, a longtemps rejeté l’option d’une faillite, mais selon le Nikkei – qui ne cite pas ses sources –, elle a fini par céder sous la pression de ses clients, les constructeurs d’automobiles. Ses dettes s’élèvent à plus de 1 000 milliards de yens, soit un peu plus de 8 milliards d’euros au cours actuel.

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Un millard de dollars d’amende aux Etats-Unis

Après le placement en faillite de la compagnie née en 1933, qui revendique 20 % du marché mondial des ceintures et airbags, ses principales activités seront transférées à une nouvelle entité, explique le journal économique nippon. Le processus se déroulerait sous la houlette de Key Safety Systems, un équipementier américain contrôlé par le chinois Ningbo Joyson Electronic, dont l’offre avait été recommandée début février par un comité externe. Contacté par l’Agence France-Presse, Takata n’était pas immédiatement disponible pour commenter ces informations.

Selon les autorités américaines, qui lui ont infligé une amende d’un milliard de dollars, la société aurait, pendant plus d’une décennie, dissimulé l’existence d’un défaut majeur dans ses airbags, susceptibles d’exploser inopinément en projetant des fragments sur le conducteur ou le passager.

Le Monde avec AFP

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