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Sur les pas des graffeurs de Casablanca

portfolio De la corniche à l’ancienne médina, virée colorée à travers la « ville blanche », capitale économique du Maroc.

Publié le 27 août 2017 à 19h01, modifié le 27 août 2017 à 19h01
  • Pour égayer la ville, le street-artiste Rebel Spirit s’est lancé dans une série de fresques murales qui propose un itinéraire de Casablanca à travers l’art.

    Pour égayer la ville, le street-artiste Rebel Spirit s’est lancé dans une série de fresques murales qui propose un itinéraire de Casablanca à travers l’art. Ghalia Kadiri

  • Cette fresque du projet « Casa Mouja » (« vague », en arabe), mené par le graffeur Rebel Spirit, décore un transformateur électrique à côté de la mosquée Hassan-II.

    Cette fresque du projet « Casa Mouja » (« vague », en arabe), mené par le graffeur Rebel Spirit, décore un transformateur électrique à côté de la mosquée Hassan-II. Ghalia Kadiri

  • Avec leurs œuvres, les graffeurs casablancais marquent leur territoire. « C’est notre manière à nous de montrer qu’on existe », rappelle Rebel Spirit, l’un d’entre eux.

    Avec leurs œuvres, les graffeurs casablancais marquent leur territoire. « C’est notre manière à nous de montrer qu’on existe », rappelle Rebel Spirit, l’un d’entre eux. Ghalia Kadiri

  • Les street-artistes sont venus égayer des habitations parfois délabrées et les murs salis par le temps, ici au cœur du quartier populaire et très animé de Bab Marrakech.

    Les street-artistes sont venus égayer des habitations parfois délabrées et les murs salis par le temps, ici au cœur du quartier populaire et très animé de Bab Marrakech. Ghalia Kadiri

  • « Maintenant, les murs racontent notre histoire », sourit un vieillard adossé à une façade taguée de Casablanca.

    « Maintenant, les murs racontent notre histoire », sourit un vieillard adossé à une façade taguée de Casablanca. Ghalia Kadiri

  • Une heure avant le ftour, une femme frit des sardines, le plat traditionnel des Casablancais pendant le ramadan, devant un pan de mur décoré dans le quartier populaire de Bab Marrakech.

    Une heure avant le ftour, une femme frit des sardines, le plat traditionnel des Casablancais pendant le ramadan, devant un pan de mur décoré dans le quartier populaire de Bab Marrakech. Ghalia Kadiri

  • « Au lieu de croire à l’eldorado occidental, commençons par encourager le développement dans notre propre pays. Les jeunes doivent s’impliquer plus dans la rue », estime Rebel Spirit, street-artiste casablancais.

    « Au lieu de croire à l’eldorado occidental, commençons par encourager le développement dans notre propre pays. Les jeunes doivent s’impliquer plus dans la rue », estime Rebel Spirit, street-artiste casablancais. Ghalia Kadiri

  • Après la reprise des anciens abattoirs par la commune, les artistes ont été contraints de quitter les lieux. « La liberté de création, le PJD [parti islamiste au pouvoir] n’en veut pas », déplore Aadel Essadani, co-fondateur de l’association Racines.

    Après la reprise des anciens abattoirs par la commune, les artistes ont été contraints de quitter les lieux. « La liberté de création, le PJD [parti islamiste au pouvoir] n’en veut pas », déplore Aadel Essadani, co-fondateur de l’association Racines. Ghalia Kadiri

  • Sous l’impulsion d’un collectif d’associations et d’opérateurs culturels, les anciens abattoirs de Casablanca se sont transformés en fabrique culturelle. Mais le bâtiment a été repris par la commune urbaine en juillet 2016.

    Sous l’impulsion d’un collectif d’associations et d’opérateurs culturels, les anciens abattoirs de Casablanca se sont transformés en fabrique culturelle. Mais le bâtiment a été repris par la commune urbaine en juillet 2016. Ghalia Kadiri

  • Un portrait mural de la diva égyptienne Oum Kalthoum, dans le quartier commerçant du Maarif, à Casablanca.

    Un portrait mural de la diva égyptienne Oum Kalthoum, dans le quartier commerçant du Maarif, à Casablanca. Ghalia Kadiri

  • Une fresque du projet « Sbagha bagha » initié par le festival L’Boulevard, sur le boulevard Al-Massira Al-Khadra, à Casablanca.

    Une fresque du projet « Sbagha bagha » initié par le festival L’Boulevard, sur le boulevard Al-Massira Al-Khadra, à Casablanca. Ghalia Kadiri

  • Boulevard Al-Massira Al-Khadra, à Casablanca. Pour interpeller les passants, les graffeurs font des clins d’œil à la vie casaouie.

    Boulevard Al-Massira Al-Khadra, à Casablanca. Pour interpeller les passants, les graffeurs font des clins d’œil à la vie casaouie. Ghalia Kadiri

  • « La culture est très importante pour construire une nouvelle société. Nous avons besoin d’un champ pour défendre les valeurs modernes et la démocratie. Ce champ, c’est la rue », déclare Hosni Almoukhlis, metteur en scène.

    « La culture est très importante pour construire une nouvelle société. Nous avons besoin d’un champ pour défendre les valeurs modernes et la démocratie. Ce champ, c’est la rue », déclare Hosni Almoukhlis, metteur en scène. Ghalia Kadiri

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A Casablanca, la plus grande ville du Maroc, les constructions ne cessent de grignoter l’espace public. Face à cette urbanisation chaotique, des street-artistes ont décidé de prendre le pouvoir par les moyens de l’art et tentent de penser la ville comme une œuvre collective. En déclarant la guerre aux barres de béton et aux publicités envahissantes, les graffeurs redonnent des couleurs à la « ville blanche », ses souks traditionnels et ses bâtiments art-déco. Notre reporter Ghalia Kadiri a arpenté les rues de Casa, de la corniche à l’ancienne médina, pour rendre compte de leur travail.

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