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Incendies au Portugal et en Espagne : le bilan s’alourdit à 45 morts

Quarante et une personnes ont péri dans le nord et le centre du Portugal, tandis que les feux en Espagne ont fait quatre victimes.

Le Monde avec AFP

Publié le 16 octobre 2017 à 11h33, modifié le 20 octobre 2017 à 10h44

Temps de Lecture 2 min.

Le bilan des feux de forêt qui ont ravagé le Portugal et la région voisine de Galice, en Espagne, est monté à 45 morts mardi 17 octobre, alors que les pompiers maîtrisaient les derniers foyers.

Au Portugal, quarante et une personnes ont péri dans le nord et le centre du pays, selon un dernier bilan de la protection civile. Deux blessés ont succombé à leurs brûlures, 14 autres restent dans un état grave. Sept personnes portées disparues ont été retrouvées. Plus aucun foyer important n’était signalé depuis l’aube, les soldats du feu ayant été aidés par la pluie qui s’est mise à tomber dans la nuit. Mais plus de 3 000 pompiers sont restés mobilisés pour éviter toute reprise de feu.

En Galice, dans le nord-ouest de l’Espagne, les flammes ont fait quatre morts avant que l’alerte soit levée mardi matin.

Incendiaires ou négligences criminelles

Le Portugal et le nord de l’Espagne s’étaient retrouvés dimanche 15 octobre confrontés à des centaines de départs de feu, attisés par des vents chauds au passage de l’ouragan Ophelia au large de la péninsule ibérique.

Le gouvernement espagnol a mis en cause des incendiaires, tandis qu’au Portugal la ministre de l’intérieur, Constança Urbano de Sousa, dénonçait les négligences criminelles d’habitants qui brûlent des déchets végétaux malgré la sécheresse. Cette dernière a notamment estimé que de nombreux feux étaient dus à « des températures nettement au-dessus de la moyenne pour la saison et à l’effet cumulé de la sécheresse qui se fait sentir quasiment depuis le début de l’année ».

Devant l’ampleur des dégâts, le premier ministre portugais, Antonio Costa, a déclaré « l’état de catastrophe publique » dans toutes les régions situées au nord du Tage, soit la moitié du pays.

« Des réformes profondes  »

Les pompiers portugais, pour la plupart volontaires, ont connu leur pire saison d’incendies cette année. Depuis janvier, plus de 350 000 hectares de végétation sont partis en fumée au Portugal, soit quatre fois plus que la moyenne des dix dernières années, selon les estimations du Système européen d’information sur les feux de forêt.

Le pays a entamé mardi un deuil national de trois jours, tandis qu’à Bruxelles les drapeaux de la Commission européenne ont été mis en berne en hommage aux victimes en Espagne et au Portugal.

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Face à ce nouveau drame, survenu quatre mois après l’incendie le plus meurtrier de l’histoire du Portugal, qui avait tué 64 personnes cet été, le président conservateur, Marcelo Rebelo de Sousa, a appelé le gouvernement socialiste à « tirer toutes les conséquences de cette tragédie ».

Face aux critiques de ses adversaires sur l’incapacité du gouvernement à prévenir une nouvelle catastrophe, le premier ministre portugais, Antonio Costa, a promis de « passer de la parole aux actes » en menant « des réformes profondes » en matière d’aménagement des forêts et de lutte contre les incendies.

Le Monde avec AFP

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