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Affaire Baupin : l’une des accusatrices porte plainte pour « dénonciation calomnieuse »

Sandrine Rousseau, l’une des quatre élues écologistes qui avaient accusé publiquement en mai 2016 Denis Baupin de harcèlement et d’agressions sexuels, a porté plainte contre l’ancien député d’EELV pour « dénonciation calomnieuse ».

Le Monde avec AFP

Publié le 25 septembre 2017 à 21h25, modifié le 08 septembre 2021 à 17h33

Temps de Lecture 1 min.

Sandrine Rousseau.

Elle est l’une des quatre élues écologistes qui avaient accusé publiquement en mai 2016 Denis Baupin de harcèlement et d’agressions sexuels. Près d’un an et demi après le début de ce qui est devenu « l’affaire Baupin », Sandrine Rousseau a porté plainte, vendredi 22 septembre, contre l’ancien député d’EELV pour « dénonciation calomnieuse », a annoncé lundi son avocat.

« Après le classement [sans suite] de l’enquête visant Denis Baupin, se faire traiter de menteuse par celui qu’elle accusait d’agression sexuelle est quelque chose d’insupportable pour elle », a expliqué l’avocat de l’ancienne porte-parole d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Jean-Yves Moyart, qui confirmait une information du Figaro.

Selon lui, cette plainte déposée au parquet de Paris fait suite aux poursuites en « diffamation » lancées par l’ex-député de Paris contre France Inter et Mediapart en mai 2016. Dans cette procédure, Sandrine Rousseau a été mise en examen le 24 mars pour « diffamation », ce qui constitue pour elle « un déshonneur, une double peine », a affirmé son avocat. Selon lui, plusieurs autres accusatrices ont également été mises en examen dans ce cadre.

Onde de choc

Les premières révélations de Mediapart et de France Inter avaient créé une onde de choc au sein du parti écologiste et relancé la question de la loi du silence en politique. Huit femmes, dont la moitié témoignait à visage découvert, accusaient dans ces médias Denis Baupin, alors vice-président de l’Assemblée nationale, de harcèlement et d’agression sexuels sur une période remontant à plusieurs années. L’ex-député avait nié farouchement ces allégations, en arguant de « jeux de séduction », entre « adultes ».

Après plusieurs mois d’enquête, le parquet de Paris avait classé sans suite la procédure, considérant que si certains faits étaient « susceptibles d’être qualifiés pénalement », ils étaient prescrits car trop anciens. Le parquet relevait aussi l’existence de « déclarations mesurées, constantes et corroborées par des témoignages ».

« A l’occasion du procès pour dénonciation calomnieuse, nous expliquerons que nous disions la vérité et que nous avons des éléments pour l’étayer », a ajouté Me Moyart. Sandrine Rousseau, secrétaire nationale adjointe d’EELV, publie le 27 septembre un livre intitulé Parler dans lequel elle revient sur ses accusations. Elle y invite les femmes victimes de violences sexuelles à briser « la loi du silence ».

Le Monde avec AFP

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