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Les photos des lauréats des « Wildlife Photographer of the Year » 2017

portfolio Chaque année, le Muséum d’histoire naturelle de Londres organise le concours du photographe de la faune de l’année.

Publié le 19 octobre 2017 à 18h45, modifié le 19 octobre 2017 à 20h45
  • Ce rhinocéros noir est mort dans le parc africain d’Hluhluwe Imfolozi moins de huit heures avant que la scène ne soit immortalisée. Des braconniers lui ont tendu une embuscade à un point d’eau et l’ont abattu à l’aide d’un fusil muni d’un silencieux. Autrefois l’espèce de rhinocéros la plus nombreuse, le rhinocéros noir est aujourd’hui en danger critique d’extinction, moins de 4 000 individus survivent encore dans la nature.

    Le prix du photojournaliste de la faune 2017. « Mémorial pour une espèce », par Brent Stirton

    Ce rhinocéros noir est mort dans le parc africain d’Hluhluwe Imfolozi moins de huit heures avant que la scène ne soit immortalisée. Des braconniers lui ont tendu une embuscade à un point d’eau et l’ont abattu à l’aide d’un fusil muni d’un silencieux. Autrefois l’espèce de rhinocéros la plus nombreuse, le rhinocéros noir est aujourd’hui en danger critique d’extinction, moins de 4 000 individus survivent encore dans la nature. Brent Stirton / Wildlife Photographer of the Year

  • Les vivaneaux à deux taches font partie des superprédateurs d’Aldabra et leurs jolies dents sont là pour le prouver. Quand la marée haute envahit l’immense lagon de cet atoll des Seychelles, les vivaneaux se précipitent dans le chenal, avides de capturer la masse dérivante des invertébrés et des petits poissons.

    Le prix du portfolio du photographe de la faune. « Voici venir les vivaneaux », par Thomas P. Peschak

    Les vivaneaux à deux taches font partie des superprédateurs d’Aldabra et leurs jolies dents sont là pour le prouver. Quand la marée haute envahit l’immense lagon de cet atoll des Seychelles, les vivaneaux se précipitent dans le chenal, avides de capturer la masse dérivante des invertébrés et des petits poissons. Thomas P. Peschak / Wildlife Photographer of the Year

  • Ces pattes font de superbes rames ; larges, elles permettent de marcher sur la glace fine et leurs griffes non rétractiles agissent comme des crampons. Consciente de la diminution de l’habitat de l’espèce, le changement climatique réduisant la glace de mer indispensable aux ours, Eilo cadra au plus serré, et utilisa le noir et blanc afin de « montrer la pollution comme une ombre jetée sur cet environnement vierge ».

    Noir et blanc. « Pas de deux », par Eilo Elvinger

    Ces pattes font de superbes rames ; larges, elles permettent de marcher sur la glace fine et leurs griffes non rétractiles agissent comme des crampons. Consciente de la diminution de l’habitat de l’espèce, le changement climatique réduisant la glace de mer indispensable aux ours, Eilo cadra au plus serré, et utilisa le noir et blanc afin de « montrer la pollution comme une ombre jetée sur cet environnement vierge ». Eilo Elvinger / Wildlife Photographer of the Year

  • Surgissant du Grand Bleu, cette masse compacte couvrant plus d’un hectare avance, pensant que le nombre assurera la sécurité et récupérant toute nourriture se trouvant sur son passage. Connues pour se regrouper par milliers dans les eaux australiennes, ces araignées de mer géantes ne vont pas tarder à muer.

    Comportement : Invertébrés. « La Procession », par Justin Gilligan

    Surgissant du Grand Bleu, cette masse compacte couvrant plus d’un hectare avance, pensant que le nombre assurera la sécurité et récupérant toute nourriture se trouvant sur son passage. Connues pour se regrouper par milliers dans les eaux australiennes, ces araignées de mer géantes ne vont pas tarder à muer. Justin Gilligan / Wildlife Photographer of the Year

  • A l’est du Sabah, sur l’île de Bornéo, trois générations d’éléphants de Bornéo se frayent un chemin sur la terrasse d’une palmeraie qui vient d’être déboisée avant replantation. L’huile de palme est un produit d’exportation planétaire lucratif et, dans l’Etat du Sabah, en Malaisie, où l’essentiel des forêts tropicales a été coupé, cette industrie reste le premier moteur de la déforestation.

    Le prix du photojournaliste de la faune : image unique. « Les Survivants de la palmeraie », par Aaron « Bertie » Gekoski

    A l’est du Sabah, sur l’île de Bornéo, trois générations d’éléphants de Bornéo se frayent un chemin sur la terrasse d’une palmeraie qui vient d’être déboisée avant replantation. L’huile de palme est un produit d’exportation planétaire lucratif et, dans l’Etat du Sabah, en Malaisie, où l’essentiel des forêts tropicales a été coupé, cette industrie reste le premier moteur de la déforestation. Aaron « Bertie » Gekoski / Wildlife Photographer of the Year

  • Le tamanoir est protégé des morsures des termites par ses longs poils et sa peau caoutchouteuse. Il extrait ses proies des galeries avec sa langue collante démesurée. Si sa vision est médiocre, son odorat aiguisé l’aide à localiser les insectes. Le vent était favorable à Marcio, et l’animal lui laissa le temps de bien préparer cette photo. Utilisant un grand-angle, un faible coup de flash et une longue exposition, il captura en même temps les étoiles et la lumière des taupins.

    Les animaux dans leur environnement. « Le Grand tamanoir », par Marcio Cabral

    Le tamanoir est protégé des morsures des termites par ses longs poils et sa peau caoutchouteuse. Il extrait ses proies des galeries avec sa langue collante démesurée. Si sa vision est médiocre, son odorat aiguisé l’aide à localiser les insectes. Le vent était favorable à Marcio, et l’animal lui laissa le temps de bien préparer cette photo. Utilisant un grand-angle, un faible coup de flash et une longue exposition, il captura en même temps les étoiles et la lumière des taupins. Marcio Cabral / Wildlife Photographer of the Year

  • Daniël avait croisé Caco dans le parc national d’Odzala, en République du Congo. Il suivait des pisteurs expérimentés depuis trois heures quand ils croisèrent le groupe mené par le mâle Neptuno, un des rares groupes de gorilles de plaine habitués aux humains. Pendant la saison humide, ils apprécient l’abondance de fruits, sur cette image, Caco se régale du fruit d’un arbre à pain. Il a neuf ans et se prépare à quitter sa famille.

    Le prix du jeune photographe de la faune de l’année 2017. « La Belle Vie », de Daniël Nelson (16 ans)

    Daniël avait croisé Caco dans le parc national d’Odzala, en République du Congo. Il suivait des pisteurs expérimentés depuis trois heures quand ils croisèrent le groupe mené par le mâle Neptuno, un des rares groupes de gorilles de plaine habitués aux humains. Pendant la saison humide, ils apprécient l’abondance de fruits, sur cette image, Caco se régale du fruit d’un arbre à pain. Il a neuf ans et se prépare à quitter sa famille. Daniël Nelson / Wildlife Photographer of the Year

  • « Aucun d’entre nous ne pouvait voir l’iceberg en entier, trop près il débordait notre champ de vision et à distance il disparaissait du fait du manque de clarté de l’eau. » De retour à la base, tous attendaient, tendus devant l’ordinateur, que les 147 images de la scène s’assemblent. La base de ce monstre de glace, polie au cours des ans par les courants, brille dans les turquoises et les bleus. En éclairant ses flancs, les compagnons de Laurent donnent l’échelle du Léviathan.

    Milieux naturels. « Le Monstre de glace », par Laurent Ballesta

    « Aucun d’entre nous ne pouvait voir l’iceberg en entier, trop près il débordait notre champ de vision et à distance il disparaissait du fait du manque de clarté de l’eau. » De retour à la base, tous attendaient, tendus devant l’ordinateur, que les 147 images de la scène s’assemblent. La base de ce monstre de glace, polie au cours des ans par les courants, brille dans les turquoises et les bleus. En éclairant ses flancs, les compagnons de Laurent donnent l’échelle du Léviathan. Laurent Ballesta / Wildlife Photographer of the Year

  • « Photographier en forêt tropicale est complexe, tout y est saturé d’humidité, les lumières sont très faibles et les rares taches de soleil perturbent en permanence les réglages de l’appareil photo. Trouver l’optimum en sensibilité ISO conduisait à utiliser des vitesses basses et comme il était interdit d’utiliser des trépieds ou des monopodes dans le parc, obtenir une image nette restait un vrai défi. »

    Portraits d’animaux. « Contemplation », par Peter Delaney

    « Photographier en forêt tropicale est complexe, tout y est saturé d’humidité, les lumières sont très faibles et les rares taches de soleil perturbent en permanence les réglages de l’appareil photo. Trouver l’optimum en sensibilité ISO conduisait à utiliser des vitesses basses et comme il était interdit d’utiliser des trépieds ou des monopodes dans le parc, obtenir une image nette restait un vrai défi. » Peter Delaney / Wildlife Photographer of the Year

  • Comme des générations avant elle, cette tortue luth traîne son corps pesant sur le sable, en s’aidant de ses nageoires démesurées. Elle retourne imperturbable à l’océan. Les luths sont les plus grandes des tortues, celles qui ont la plus vaste aire de répartition et plongent le plus profond. Leur lignée génétique s’est séparée de celle des autres tortues il y a 100 à 150 millions d’années.

    Comportement : amphibiens et reptiles. « L’Immuable Rituel » par Brian Skerry

    Comme des générations avant elle, cette tortue luth traîne son corps pesant sur le sable, en s’aidant de ses nageoires démesurées. Elle retourne imperturbable à l’océan. Les luths sont les plus grandes des tortues, celles qui ont la plus vaste aire de répartition et plongent le plus profond. Leur lignée génétique s’est séparée de celle des autres tortues il y a 100 à 150 millions d’années. Brian Skerry / Wildlife Photographer of the Year

  • Une épaisse couche de neige recouvrait la vallée de Lamar, dans le parc de Yellowstone. Le temps était nuageux, il faisait froid. Cette renarde chassait près de la route, marchant tranquillement sur la croûte de neige. Elle s’arrêtait de temps à autre et penchait la tête d’un côté et de l’autre, tentant de détecter d’éventuels mouvements de proies sous la neige, probablement des campagnols.

    Jeunes photographes de la faune : 11 à 14 ans. « Bloquée », par Ashleigh Scully

    Une épaisse couche de neige recouvrait la vallée de Lamar, dans le parc de Yellowstone. Le temps était nuageux, il faisait froid. Cette renarde chassait près de la route, marchant tranquillement sur la croûte de neige. Elle s’arrêtait de temps à autre et penchait la tête d’un côté et de l’autre, tentant de détecter d’éventuels mouvements de proies sous la neige, probablement des campagnols. Ashleigh Scully / Wildlife Photographer of the Year

  • Au large des côtes du nord-est du Sri Lanka, aussi profond que portait le regard de Tony, des douzaines de grands cachalots se tenaient bruyamment en masses compactes. Les contacts tactiles sont importants pour leur vie sociale et se frotter les uns aux autres leur permet aussi de se débarrasser des peaux mortes. L’eau était emplie d’un blizzard de ces lambeaux mais ce qui gênait le plus le photographe, c’étaient le dépôt de sécrétions huileuses sur son caisson étanche et les nuages d’excréments qui émergeaient du groupe.

    Comportement : mammifères. « Colloque de géants », par Tony Wu

    Au large des côtes du nord-est du Sri Lanka, aussi profond que portait le regard de Tony, des douzaines de grands cachalots se tenaient bruyamment en masses compactes. Les contacts tactiles sont importants pour leur vie sociale et se frotter les uns aux autres leur permet aussi de se débarrasser des peaux mortes. L’eau était emplie d’un blizzard de ces lambeaux mais ce qui gênait le plus le photographe, c’étaient le dépôt de sécrétions huileuses sur son caisson étanche et les nuages d’excréments qui émergeaient du groupe. Tony Wu / Wildlife Photographer of the Year

  • Quand la matière organique du « four » ( le nid du talégalle de Latham ) entre en décomposition, la chaleur s’élève. Le mâle vérifie régulièrement à l’aide de capteurs sensoriels situés dans son bec que les 33 °C nécessaires à l’incubation des œufs sont bien atteints. Sur cette image, on le voit ajouter des matériaux pour élever la température, et si celle-ci monte trop, il en enlèvera.

    Comportement : oiseaux. « L’Incubateur », par Gerry Pearce

    Quand la matière organique du « four » ( le nid du talégalle de Latham ) entre en décomposition, la chaleur s’élève. Le mâle vérifie régulièrement à l’aide de capteurs sensoriels situés dans son bec que les 33 °C nécessaires à l’incubation des œufs sont bien atteints. Sur cette image, on le voit ajouter des matériaux pour élever la température, et si celle-ci monte trop, il en enlèvera. GERRY PEARCE / Wildlife Photographer of the Year

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Les gagnants du concours Wildlife Photographer of the Year ont été dévoilés mercredi 18 octobre lors d’une cérémonie au Muséum d’histoire naturelle de Londres. Le photojournaliste Brent Stirton a remporté le prestigieux titre de photographe de la faune de l’année 2017 pour son image « Mémorial d’une espèce », où l’on voit un rhinocéros noir récemment abattu et écorné dans la réserve de gibier d’Hluhluwe, en Afrique du Sud. Le livre regroupant les cent plus belles photos est disponible aux éditions Biotope.

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