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Mitt Romney : "Le moment est aujourd'hui venu de tourner la page"

Mitt Romney a accepté la nomination du Parti républicain pour l'élection du 6 novembre, déplorant que les promesses d'Obama "ont cédé la place à la déception et à la division".

Le Monde avec AFP

Publié le 31 août 2012 à 05h39, modifié le 31 août 2012 à 08h38

Temps de Lecture 2 min.

Mitt Romney, le 30 août.

Mitt Romney a accepté officiellement jeudi 30 août la nomination du Parti républicain pour l'élection présidentielle américaine du 6 novembre, appelant à "tourner la page" de la présidence Obama et des "déceptions de ces quatre dernières années". "Monsieur le président (du parti), et délégués, j'accepte votre nomination pour la présidence des Etats-Unis", a-t-il ajouté, ému, au dernier jour de la convention républicaine à Tampa.

"Je le fais avec humilité, profondément ému de la confiance que vous avez placée en moi. C'est un grand honneur et une encore plus grande responsabilité, et ce soir je vous demande de marcher avec moi vers un meilleur avenir", a ajouté l'ancien homme d'affaires multimillionnaire de 65 ans et ex-gouverneur du Massachusetts (2003-2007).

"RAVIVER LA PROMESSE DE L'AMÉRIQUE"

"Ce dont a besoin notre pays aujourd'hui n'est ni compliqué ni profond. Ce dont a besoin l'Amérique, c'est d'emplois. Beaucoup d'emplois", a-t-il ajouté, dévoilant un plan en 5 points pour créer 12 millions d'emplois, conscient que l'économie est le souci numéro un des Américains. Le taux de chômage y est de 8,3 %.

Mitt Romney et sa famille, le 30 août.

Dans son discours régulièrement entrecoupé d'applaudissements où il a essayé d'humaniser son image, évoquant entre autres sa famille et sa foi mormone, il a ajouté que "le temps est maintenant venu de raviver la promesse de l'Amérique". "L'Amérique a été patiente, mais le moment est aujourd'hui venu de tourner la page", a-t-il déclaré.

DES MANIFESTANTS INTERROMPENT LE DISCOURS

Le début de son discours a été brièvement interrompu par trois manifestants, deux hommes et une femme. "La démocratie n'est pas un business", a crié l'un d'eux. "Nous devons penser aux gens avant le profit".

Mitt Romney et sa famille à Tampa, à l'issue du discours d'acceptation du candidat.

Il a ajouté jeudi qu'il "aurait aimé que le président Obama réussisse, car je veux que l'Amérique réussisse. Mais ses promesses ont cédé la place à la déception et à la division. Ce n'est pas quelque chose que nous avons à accepter". "Le président Obama a promis de freiner la montée des océans et de guérir la planète. Ma promesse (...) est de vous aider, vous, et votre famille", a-t-il lancé longuement applaudi. Et la sono d'enchaîner à la fin de son discours avec les Black Eyed Peas et leur tube, plein de promesses, I gotta feeling"Je sens que cette nuit va être une bonne nuit".

Le discours de Mitt Romney, suivi par une prière finale de l'archevêque de New York, Timothy Dolan, marque le début d'une campagne de deux mois pour le tandem républicain qu'il forme avec Paul Ryan, face à leurs adversaires démocrates Barack Obama et Joe Biden. M. Romney doit aussitôt la convention républicaine achevée repartir en campagne vendredi en Floride et en Virginie, deux Etats-clés, alors que la campagne présidentielle entre dans sa dernière ligne droite, après la convention démocrate la semaine prochaine à Charlotte.

Mitt Romney, le 30 août.

Le Monde avec AFP

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