Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Deux semaines de records et d'émotions olympiques

Les JO sont terminés. Petit retour sur les événements forts qui ont marqué cette édition, au cas où vous étiez au Népal pendant deux semaines sans Internet, ni application du Monde.fr Sport...

Le Monde

Publié le 12 août 2012 à 20h24, modifié le 13 août 2012 à 08h00

Temps de Lecture 14 min.

Les Jeux olympiques de Londres sont terminés, l'heure est au bilan. Petit retour sur les événements forts qui ont marqué cette édition, au cas où vous seriez partis au Népal en vacances pendant un mois sans Internet, ni application du Monde.fr Sport.

  • Vendredi 27 juillet : la cérémonie d'ouverture
La cérémonie d'ouverture au Stade Olympique. Londres, le 27 juillet.

Londres lance ses troisièmes Jeux olympiques, après ceux de 1908 et 1948, et rappelle à deux milliards de téléspectateurs ce que la Grande-Bretagne a apporté de mieux au monde depuis plus d'un siècle : son sens de l'humour, sa musique... et le sport bien sûr. Dans la plus pure tradition olympique, la reine Elizabeth déclare "ouverts les Jeux de Londres, célébrant la 30e Olympiade de l'ère moderne" (en français dans le texte, please). Pendant ce temps-là, les Bleues se font reprendre de volée par les Américaines (4-2) en ouverture du tournoi de football.

  • Samedi 28 juillet : la Chine prend le pouvoir
Sun Yang. Londres, le 4 août.

Dès la première journée, la Chine fait son show en décrochant quatre titres olympiques et six médailles au total. L'équipe masculine de natation n'avait jamais connu la joie d'un sacre olympique ; Sun Yang y a remédié en gagnant le 400 m nage libre messieurs. Sa compatriote Ye Shiwen, un phénomène de 16 ans seulement, domine le 400 m quatre nages dames avec un nouveau record du monde à la clé. Natation encore, l'Américain Ryan Lochte créée la première onde de choc en douchant les ambitions de son compatriote Michael Phelps sur le 400 mètres quatre nages. Ce ne sera que partie remise pour lui...

Sur les tatamis, le judo français connait des débuts poussifs. Sofiane Milous a manqué d'un yuko la médaille de bronze des - 60 kg. Sa compatriote Laëtitia Payet, elle, chute d'entrée face à la future championne olympique brésilienne Sarah Menezes. Les fleurettistes françaises commencent leur tournoi par trois éliminations en huitièmes de finale. Le début d'une longue descente aux enfers, qui se terminera par zéro médailles pour l'escrime française.

  • Dimanche 29 juillet : la France ouvre son compteur
Le relais français en or. Londres, le 29 juillet.

La natation française provoque un raz-de-marée en emportant deux médailles d'or sur son passage. D'abord, Camille Muffat, pleine de sang-froid et de maîtrise sur 400 m nage libre. Puis un scénario d'anthologie sur 4 × 1 00 m nage libre, avec le sacre d'Amaury Leveaux, Fabien Gilot, Clément Lefert et Yannick Agnel. Le relais français, devancé de peu à Pékin par les Américains, a fait souffler un vent de folie pour venir coiffer sur le fil Michael Phelps, Ryan Lochte et consorts. La délégation tricolore termine la deuxième journée avec quatre médailles, dont une en argent pour la tireuse Céline Goberville (pistolet à 10 m) et une de bronze pour la judoka Priscilla Gneto.

Le festival tricolore a presque relégué au second plan la victoire sur 100 m brasse hommes du Sud-Africain Cameron Van der Burgh, auteur d'un mouvement de dauphin litigieux mais passé sous silence, le CIO ayant d'autres chats à fouetter, notamment pour protéger ses sponsors officiels. Au Lord's Cricket Ground, les Sud-Coréennes décrochent le titre de championnes olympiques au tir à l'arc par équipes, restant indétrônées depuis l'introduction de la discipline en 1988 à Séoul.

  • Lundi 30 juillet : Agnel roi des bassins
La Sud-Coréenne Shin A Lam prostrée. Londres, le 30 juillet.

Vingt-quatre heures après son sacre sur le relais, Yannick Agnel assomme la concurrence sur le 200 m. Comme prévu.  Automne Pavia et Ugo Legrand décrochent une médaille de bronze en – 57 kg et en – 73 kg. Ça aussi, c'était prévu. Enfin, presque...

L'épéiste  Sud-Coréenne Shin A Lam est l'héroïne d'un mélodrame. Battue en demi-finale du tournoi d'épée après un imbroglio sur le décompte du chronomètre, elle refuse de quitter la piste. Il faut attendre une heure avant qu'elle se convainque de sa défaite. Les sportifs chinois, eux, poursuivent leur razzia en remportant l'or au plongeon en haut vol synchronisé à 10 m, et en gymnastique artistique masculine par équipes.

  • Mardi 31 juillet : Tony Estanguet réalise un triplé historique
Tony Estanguet réalise un triplé historique pour le sport français. Londres, le 31 juillet.

Tony Estanguet devient le héros de la délégation française en allant chercher avec ses tripes sa troisième médaille d'or olympique dans l'épreuve de slalom en canoë monoplace. Un record dans l'histoire du sport tricolore. Les nageurs ne sont pas en reste avec l'argent décroché par Camille Muffat sur 200 m nage libre, et la deuxième marche du podium sur laquelle sont montés les relayeurs du 4 x 200 m nage libre. Et le judo français continue de produire des médailles à la chaîne avec le bronze de Gévrise Emane.

Michael Phelps rentre dans la légende du sport en devenant l'athlète le plus médaillé de l'histoire des Jeux olympiques grâce à l'or du relais 4 x 200 m libre. La prodige chinoise Ye Shiwen continue de défrayer la chronique en remportant le 200 mètres quatre nages, avec un record du monde à la clé et une dernière ligne droite aussi rapide que celle de l'Américain Ryan Lochte, vainqueur de la course chez les hommes... Les gymnastes américaines remportent l'épreuve par équipe, seize ans après leur dernier sacre, à Atlanta.

  • Mercredi 1er août : la Grande-Bretagne, enfin
Bradley Wiggins sacré en contre-la-montre. Londres, le 1er août.

Genou à terre au début de ses Jeux, la Grande-Bretagne se découvre deux reines avec Helen Glover et Heather Stanning, titrées en aviron, avant de couronner une nouvelle fois son roi Bradley Wiggins en contre-la-montre. A l'Aquatics Center, l'Américain Nathan Adrian renverse le champion du monde australien James Magnussen, médaille d'argent pour un petit centième de seconde, et succéde sur le trône du sprint au Français Alain Bernard, porté disparu depuis Pékin et la fin des combinaisons en polyuréthane. Mais toute corrélation serait inappropriée.

Newsletter
« Paris 2024 »
« Le Monde » décrypte l’actualité et les enjeux des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.
S’inscrire

Lucie Décosse (- 70 kg) expédie l'Allemande Kerstin Thiele avec deux yukos et un waza-ari pour décrocher le seul titre qui manquait à son étagère. L'autre bonne nouvelle est venue, une nouvelle fois, des bassins. Camille Muffat, Charlotte Bonnet, Ophélie-Cyrielle Etienne et Coralie Balmy décrochent le bronze sur le relais 4 x 200 m nage libre. On s'en lasserait presque.

  • Jeudi 2 août : Phelps toujours plus haut
Michael Phelps reçoit son trophée d'Olympien le plus titré de l'histoire. Londres, le 4 août.

Après l'or historique de Tony Estanguet, c'est au tour d'Émilie Fer de voir jaune. Quatrième des championnats du monde en 2011, la Française signe le meilleur temps de la finale sur le bassin de Lee Valley. Les pistards français, eux, se contentent de l'argent. Face aux Britanniques, crédités d'un record du monde de 42 s 60, les coureurs du cru reléguent très loin Grégory Baugé, Kevin Sireau et Michaël D'Almeida, que l'argent console à peine. En judo, la médaille du jour est signé Audrey Tcheuméo (- 78 kg). La championne du monde visait l'or et n'avait donc pas le cœur à sourire.

Michael Phelps commence à avoir mal au cou. Le diagnostic : une 20e médaille olympique sur 200 mètres quatre nages, la 16e en or. Ça pèse. En passage, il devient le premier nageur à s'imposer sur la même distance lors de trois éditions différentes chez les hommes.

  • Vendredi 3 août : le sacre attendu de Riner, l'autre Manaudou
Teddy Riner contemple sa médaille d'or. Londres, le 3 août.

Deux sacres marquent la journée de la délégation française. Teddy Riner, déjà quintuple champion du monde de la catégorie reine en judo, pulvérise tous les obstacles qui se dressent sur son chemin. L'autre or du jour est moins prévisible, voire pas du tout. Inconnu du grand public, Florent Manaudou, 22 ans, sort de l'ombre de sa soeur Laure, en remportant le 50 m nage libre devant les brontosaures de la série Cullen Jones et Cesar Cielo. L'argent coule également à Londres, ou plutôt à Eton, célèbre plan d'eau au collège éponyme, grâce aux rameurs Germain Chardin et Dorian Mortelette du deux sans barreur.

Michael Phelps ne s'arrête plus, et le 100 m papillon est sa 17e victime. Sa compatriote Missy Franklin s'impose sur 200 m dos, record du monde à la clé, pour emporter sa troisième médaille d'or de ces Jeux et devenir la seule athlète - avec Phelps - triple championne à Londres.

L'athlétisme couronne ses deux premiers champions, déjà habitués au protocole. En lancer de poids, le Polonais Tomasz Majewski conserve son titre olympique. Idem pour l'Ethiopienne Tirunesh Dibaba au 10 000 m féminin.

  • Samedi 4 août : Pistorius entre dans l'histoire, Phelps plus fort que Latynina
Oscar Pistorius, premier athlète handicapé à participer aux Jeux olympiques. Londres, le 5 août.

Phelps suite et fin. Co-vainqueur du relais 4 × 100 quatre nages, l'Américain pulvérise en une semaine le record de la gymnaste soviétique Larissa Latynina et ses 18 médailles de 1956 à 1964, avec 22 médailles. Ça valait bien un coup de fil de Barack Obama.

L'autre héros du jour est Sud-Africain. Oscar Pistorius, le double amputé aux jambes de carbone, entre dans l'histoire en devenant le premier athlète handicapé à participer à une épreuve d'athlétisme avec des valides. Il se qualifie pour la demi-finale mais échoue à disputer la finale. Athlétisme encore, la sprinteuse jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce conserve son titre sur 100 m. Les Britanniques Moh Farah, l'heptathlète Jessica Ennis et le sauteur en longueur Greg Rutherford enflamment le stade olympique en remportant l'or.

En tennis, les Français ont beau être plus nombreux que les Américains sur le podium du double messieurs, ça ne suffit par pour déloger la meilleure paire du monde : les frères Bryan. Jo-Wilfried Tsonga et Michaël Llodra décrochent l'argent, Richard Gasquet et Julien Benneteau le bronze.

  • Dimanche 5 août : Usain Bolt, la foudre frappe toujours deux fois
Usain Bolt roi du sprint. Londres, le 7 août.

Le monde n'avait d'yeux que pour lui et ses postures cartoonesques. La star des Jeux répond présent. Le Jamaïcain Usain Bolt, l'homme le plus rapide du monde, conserve son titre de champion olympique du 100 m en remportant la finale en 9 s 63, devenant le deuxième athlète de l'histoire à conserver son titre sur la distance reine après l'Américain Carl Lewis, pas très content de se faire voler la vedette. 

En tennis, Andy Murray remporte la médaille d'or du simple messieurs, en infligeant une leçon au Suisse Roger Federer, humilié en trois sets 6-2, 6-1, 6-4 à Wimbledon.Il ne lui reste plus qu'à réessayer en Grand Chelem. Chez les dames, Serena Williams ne fait pas de sentiment contre la tsarine Maria Sharapova, 6-0, 6-1. No comment. 

De l'argent, de l'argent, et du bronze. La journée des Tricolores est fertile à défaut d'être dorée. Elle  débute par la troisième place de Jonathan Lobert en voile, et plus précisément en Finn. Le pistard français Bryan Coquard prend quant à lui la deuxième place de l'omnium, une épreuve qui regroupe six spécialités différentes : tour lancé, course aux points, élimination, poursuite, scratch et kilomètre (ça ne s'invente pas). Mahiedine Mekhissi offre à la France sa toute première médaille en athlétisme dans ces Jeux sur 3 000 m steeple. Le Français, vice-champion olympique de la distance aux Jeux de Pékin, décroche une deuxième médaille d'argent à l'issue d'une course remportée par le Kényan Ezekiel Kemboi.

  • Lundi 6 août : le sacre des pistards britanniques
Jason Kenny et Grégory Baugé. Londres, le 6 août.

Lundi est une journée noire pour les Français(es). Les Bleues de Bruno Bini échouent en demi-finale du tournoi face aux Japonaises, championnes du monde en titre, 2-1. L'autre déception vient du Vélodrome de Londres, véritable chasse gardée des Britanniques. Invaincu en championnat du monde depuis 2009, le Français Grégory Baugé s'incline en deux manches sèches face à son rival Jason Kenny, qui remporte son deuxième titres des Jeux après l'or en vitesse par équipes. Cette hégémonie britannique va déclencher une polémique en France, très utile pour le prochain Tournoi des six nations de rugby.

Le Dominicain Felix Sanchez remporte le 400 m haies, huit ans après son premier sacre olympique. Le Grenadin Kirani James, de 15 ans son cadet, est, lui, couronné sur 400 m. Dans la série fin de règne, la perchiste russe Yelena Isinbayeva quitte ces Jeux avec le bronze. La belle Russe, qui avait été couronnée en 2004 et en 2008, s'est faite supplanter par l'Américaine Jennifer Suhr et la Cubaine Yarisley Silva.

  • Mardi 7 août : les Russes maîtresses et synchronisées
Natalia Ishchenko et Svetlana Romashina ont pérennisé la domination russe en natation synchronisée. Londres, le 7 août.

Déjà premières à l'issue du programme technique dimanche, Natalia Ishchenko et Svetlana Romashina ont offert à leur pays un 4e sacre consécutif. Ishchenko en est à sa 22e médaille d'or, toutes compétitions confondues (JO, Mondiaux et Euros). Trois jours plus tard, elles remporteront une seconde médaille d'or lors de l'épreuve par équipes. Du jamais vu.

Sur la piste, l'Ecossais Chris Hoy devient l'athlète britannique le plus titré de l'histoire en s'imposant en finale du keirin, alors que les frères Alistair et Jonathan Brownlee avalent l'épreuve du triathlon. Les Français se contentent de deux médailles de bronze, mais tout aussi historiques : Hamilton Sabot en barres parallèles - première sur cet agrès - et Steeve Guénot en lutte gréco-romaine, quatre ans après l'or à Pékin.

  • Mercredi 8 août : Les Américaines à la reconquête du sprint
Allyson Felix remporte le 200 m et stoppe l'hégémonie jamaïcaine sur le sprint. Londres, le 8 août.

Le sacre londonien de l'Américaine Allyson Felix et l'argent de sa compatriote Carmelita Jeter sur 200 m ébranle le monopole jamaïcain du sprint et rappelle à Veronica Campbell-Brown, tenante du titre, qu'elle n'était pas encore tout à fait Usain Bolt. Un autre Américain, Aries Merritt, offre une autre victoire à son pays, cette fois sur le 110 m haies, avec un temps sous les 13 secondes - 12 s 92 pour être précis. Comme si l'or ne suffisait pas à combler la délégation à la bannière étoilée, Jason Richardson, champion du monde en titre, a pris la médaille d'argent.

Les pongistes chinois n'ont, en revanche, pas d'adversaires à leur mesure susceptible de tenir la discussion. Ils ont réalisé un grand chelem, avec quatre médailles d'or sur les quatre mises en jeu à Londres.

  • Jeudi 9 août  : "La légende vivante"
Usain Bolt à l'arrivée du 200 m. Londres, 9 août.

Après avoir avalé le 100 m, Usain Bolt engloutit le 200 m avec autant de vigueur, quoique un peu plus bousculé par son compatriote Yohan Blake sur la dernière ligne droite. Dans leur sillage, Christophe Lemaitre termine sixième de la finale olympique en 20 s 19, loin de ses meilleurs temps sur la distance. A l'issue de la course, Bolt a fait promettre aux journalistes de le citer comme "une légende vivante" sous peine de ne plus leur accorder d'interview. Nous attendons notre réponse pour un entretien exclusif.

Le Kényan David Rudisha pulvérise son propre record du monde du 800 m en 1 min 40 s 91. "Je savais que les gens étaient venus voir Bolt en raison de tous les exploits qu'il a réalisés aux Jeux olympiques. C'était un grand honneur de courir le même soir que lui et je m'étais dit que si je pouvais faire quelque chose de bien, ce serait génial." Ça l'a été.

  • Vendredi 10 août : Reines du relais
Les Américaines du relais 4 x 100 m. Londres, le 10 août.

Les sprinteuses américaines Tianna Madison, Bianca Knight, Allyson Felix et Carmelita Jeter sont devenues les premières à courir le tour de piste en moins de 41 secondes, en 40 s 82 exactemant. Le précédent record du monde de la distance, 41 s 37, avait été établi en octobre 1985 par l'Allemagne de l'Est.

L'Ethiopienne Meseret Defar douche les rêves de doublé de sa compatriote Tirunesh Dibaba, qu'elle détrône pour arracher l'or du 5 000 m et récupérer le titre olympique qu'elle avait conquis en 2004 à Athènes et dont Dibaba l'avait dépossédée il y a quatre ans à Pékin. Rira bien qui rira la dernière...

La sensation française s'appelle Renaud Lavillenie. Le favori de la perche saute une barre placée à 5,97 m, soit deux étages d'immeuble, prend l'or et repart avec un nouveau record olympique. Avec ce bond, le Clermontois volant a sauvé l'athlétisme tricolore d'une nouvelle olympiade vierge de titre, 16 ans après les sacres de Marie-José Pérec et Jean Galfione, un perchiste déjà.

  •  Samedi 11 août : Farah et Bolt, dieux du stade
Usain Bolt et Mo Farah, héros du Stade. Londres, le 11 août.

Il flotte comme un air pékinois dans le stade olympique, mais Usain Bolt, non content de ses titres sur 100 m et 200, explose le 4 x 100 m. Le Jamaïcain, accompagné de ces coéquipiers Nesta Carter, Michael Frater, Yohan Blake, marque le record qui manquait à son bonheur dans ces Jeux, en 36 s 84 quand les Américains se contentaient d'égaler l'ancien record (37 s 04).

Comme Rudisha jeudi soir, le Britannique Mo Farah volerait presque la vedette à Usain Bolt en s'adjugeant le doublé 5 000 m - 10 000 m pour rejoindre le gotha de la course de fond. Six athlètes avant lui avaient réussi ce doublé la même année : Emil Zatopek (en 1952, le Tchècoslovaque s'adjugea en plus le marathon), Vladimir Kuts (1956), Lasse Viren (1972 et 1976) et Kenenisa Bekele (2008). Et Mo.

Médaillé d'argent en 1984 et 1988, médaillé de bronze en 1996 et en 2008, le football brésilien n'a pas offert le titre olympique attendu depuis 1908 par des millions de Brésiliens. Pato, Neymar et comparses échouent en finale face aux Mexicains, 2-1.

  • Dimanche 12 août : les Experts deviennent immortel

L'équipe de France de handball dépose la Suède en finale du tournoi, 22-21. Depuis la défunte URSS, vainqueur en 1988 et en 1992 (sous le nom Equipe unifiée), jamais une équipe de handball n'avait doublé un titre olympique consécutivement. C'est chose faite. Les Experts ont leur ticket au Panthéon.

L'Ouganda a son héros. Stephen Kiprotich a dégoûté les Kényans Abel Kirui et Wilson Kipsang Kiprotich à travers les rues de Londres. Le Kenya, battu sur les 5 000 m et 10 000 m chez les hommes comme chez les femmes, échoue de nouveau tout près de la médaille d'or dans ces Jeux. Il y a des JO comme ça... Christophe Lemaitre peut en témoigner. 

En basket, les Américains s'imposent face aux Espagnols, qu'ils avaient déjà dominé à Pékin. Score final : 107-100. Une habitude en sorte. Mises à part les éditions de 1972, 1988 et 2004, les Etats-Unis ont toujours pris l'or depuis 1936.

Vous pensez avoir tout suivi des Jeux olympiques ? Testez-vous avec notre quiz.

Le Monde

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.