aSamedi, 22 h 59 heure de Paris, @j_pinet poste sur Twitter : "Un pote aux Etats-Unis vient de me rapporter que DSK aurait été arrêté par la police dans un hôtel à NYC il y a une heure." Jonathan Pinet devance les alertes données sur le réseau de microblogging par le New York Post et le New York Times selon lesquelles le directeur général du FMI a été arrêté et inculpé pour avoir tenté d'abuser une employée de son hôtel de Manhattan. L'étudiant à Sciences Po, "militant engagé", comme son blog "Elucubrations et vanités" l'avance, a participé à la création du site des Jeunes de l'UMP, o-m-g.fr, l'observatoire des mensonges de la gauche.
DSK, coupable ou complot ? Les utilisateurs de Twitter s'interrogent en boucle. "Info ou intox ? Ça sent le coup monté. Monsieur brigue la présidence et on le met au cachot", écrit @polkatwist. @LaTittine tempère : "Ceux qui parlent de complot à propos de #DSK reviennent à accréditer ce qui s'est passé. Un peu de prudence s'imposerait." @jacomonino a déjà trouvé le pendant du "Yes we can" d'Obama : "Yes he could have." Les parallèles sont nombreux. Avec les affaires Assange et Lewinsky, ou encore avec le Festival de Cannes : "Descentes des marches de l'avion, pas très festival de Kahn... " pour @MaisKiLuKru. Les tweets contenant le hashtag (mot-clé) #DSK pleuvent, de la réaction au vitriol aux pires grivoiseries.
Et sur le front électoral ? @hugosourdon a déjà tiré les conséquences : "Le plus emmerdant, c'est que maintenant on va devoir voter pour Hollande." @Indy_Junior, quant à lui, joue la carte de l'humour : "Allô le Fouquet's ? Ici François Hollande. Je souhaiterais réserver les tables annulées par DSK pour le 16 octobre." Pessimiste, @MRSxEstelle est déjà en deuil : "#RIP (1) #DSK. Plus d'espoir pour le PS."
(1) RIP : Rest in peace ("repose en paix")
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