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Marine Le Pen reprend le credo de la "préférence nationale"

La nouvelle présidente du Front national met en doute la réalité de la discrimination pour les jeunes d'origine maghrébine.

Le Monde avec AFP

Publié le 17 janvier 2011 à 11h59, modifié le 17 janvier 2011 à 12h19

Temps de Lecture 1 min.

Marine Le Pen, lors d'une conférence à Nanterre, le 13 décembre 2010.

A peine investie présidente du Front national, Marine Le Pen a entonné le refrain favori de son père, celui de la préférence nationale. "Nous devons réserver notre aide sociale, notre politique sociale à nos compatriotes, ainsi d'ailleurs que la priorité d'accès à l'emploi et au logement", a-t-elle affirmé sur RMC Info-BFM TV.

Tout en accusant l'euro d'être à l'origine de "l'appauvrissement de notre pays", Marine Le Pen a trouvé "absurde de continuer à faire entrer des centaines de milliers d'étrangers dans notre pays alors que nous avons cinq millions de chômeurs".

"Moi, je crois qu'à partir du moment où un étranger est venu dans notre pays et qu'il est en chômage de longue durée, je pense qu'il doit pouvoir retourner chez lui", a-t-elle ajouté.

Interrogée sur le soutien du gouvernement français au régime de Ben Ali en Tunisie, Marine Le Pen a affirmé que le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, possédait la nationalité tunisienne.

"Je trouve très grave qu'un ministre de la République à qui l'on demande s'il a la double nationalité se permette de ne pas répondre. (...) On a une seule identité, donc une seule nationalité me paraît largement suffisante", a-t-elle expliqué, en assurant que le FN supprimera la double nationalité.

Elle a également mis en doute la réalité des discriminations à l'emploi liées à l'origine. Interrogée sur les difficultés à trouver un travail lorsqu'on s'appelle "Karim ou Mohamed", Marine Le Pen a répondu : "Mais ça, c'est vous qui le dites, parce que moi j'ai vu des études qui disent qu'en l'occurrence, les handicapés ont beaucoup plus de difficultés à trouver un emploi que les Français qui ont un nom de consonance étrangère."

"Je ne dis pas qu'il faut abandonner les banlieues, mais je dis qu'elles font l'objet de versements de milliards d'euros sans aucun résultat depuis des années et des années", a ajouté la fille de Jean-Marie Le Pen. "Souvent, les employeurs craignent de voir arriver en réalité dans leur entreprise des gens qui ne respecteraient pas les règles. Il faut voir la réalité pour pouvoir trouver des solutions", a-t-elle aussi affirmé.

Le Monde avec AFP

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