Le fondateur du groupe de médias News Corp, Rupert Murdoch, devra répondre à toutes les questions susceptibles de lui être posées en Australie en raison du scandale des écoutes téléphoniques imputées au tabloïd News of the World en Grande-Bretagne, a déclaré mercredi 20 juillet la première ministre australienne, Julia Gillard. Tout en refusant de commenter les déclarations du magnat de la presse, mardi, devant la commission des médias à la Chambre des communes, la chef du gouvernement a estimé que le public australien était inquiet.
C'est en Australie, dont il est originaire, que Rupert Murdoch a commencé à construire son groupe avant d'en faire un empire transcontinental. Il y possède des journaux et des chaînes de télévision, réunis dans la société News Limited, qui domine le marché des médias dans l'île du Pacifique. Le directeur de la filiale du groupe, John Hartigan, a assuré qu'il n'y avait rien eu en Australie de comparable aux écoutes réalisées pour le compte du journal britannique News of the World, fermé depuis.
Il a cependant lancé une procédure de contrôle de toutes les dépenses effectuées au cours des trois dernières années pour vérifier leur légitimité. Le patron a également fait savoir qu'il était prêt à coopérer avec une commission d'enquête réclamée par le parti Vert australien. La première ministre a indiqué qu'elle était ouverte à cette proposition de commission d'enquête.
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