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Mort du photojournaliste multiprimé Yannis Behrakis, témoin de trente ans de conflits meurtriers

Le photographe grec a couvert autant l’Afghanistan que la Tchétchénie, le Cachemire, la Sierra Leone, ou encore les révolutions arabes et le crise des réfugiés en Europe.

Le Monde avec AFP

Publié le 03 mars 2019 à 17h43, modifié le 03 mars 2019 à 18h00

Temps de Lecture 1 min.

Yannis Behrakis, le 10 octobre 2016 en Normandie.

De l’Afghanistan à la Tchétchénie, du Cachemire à la Sierra Leone, en passant par les révolutions arabes et le crise des réfugiés en Europe... En trente ans, le photographe grec de l’agence Reuters, Yannis Behrakis, a permis au monde entier de mettre des images sur des conflits meurtriers. Le photojournaliste multiprimé est mort des suites d’un cancer, samedi 2 mars, a annoncé dimanche l’association grecque de la presse étrangère. Il avait 58 ans.

Il était « l’un des meilleurs photographes de sa génération », écrit l’association grecque de la presse étrangère dans son texte d’hommage :

« Ses images ont forgé la manière même dont nous percevons les événements, depuis la guerre en Afghanistan ou en Sierra Leone, jusqu’à la crise des réfugiés et le printemps arabe. »

Pulitzer

Yannis Behrakis a été lauréat du World Press Photo en 2000, du prix Bayeux-Calvados pour les correspondants de guerre en 2016 et nommé photographe de l’année par le quotidien britannique The Guardian en 2015. Il dirigeait également l’équipe de Reuters qui a remporté le prix Pulitzer en 2016 pour sa couverture de la crise des réfugiés.

Son collègue Goran Tomasevic a salué la manière qu’avait Yannis Behrakis « de raconter l’histoire de la manière la plus artistique possible ». « Vous ne trouverez jamais personne plus impliqué et concentré et qui serait prêt à sacrifier autant juste pour faire la photo la plus importante », a-t-il raconté à Reuters.

Yannis Behrakis avait échappé de peu à la mort en Sierra Leone en 2000, dans une embuscade tendue par des tireurs. Ces derniers avaient tué l’un de ses collègues de Reuters, Kurt Schork, et un caméraman de l’agence AP, Miguel Gil Moreno.

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Le Monde avec AFP

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