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Attentats de l’Aude : l’hommage au gendarme Beltrame aura lieu mercredi aux Invalides

L’éloge funèbre sera prononcé par Emmanuel Macron, qui a salué vendredi le courage de l’officier de 44 ans, qui « a fait le don de sa vie pour protéger nos concitoyens ».

Le Monde avec AFP

Publié le 26 mars 2018 à 14h35, modifié le 28 mars 2018 à 09h47

Temps de Lecture 1 min.

Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame est mort samedi 24 mars.

L’hommage national en l’honneur du lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, abattu par Radouane Lakdim après s’être substitué aux otages d’un supermarché à Trèbes (Aude), aura lieu mercredi 28 mars aux Invalides.

La cérémonie se déroulera à partir de 11 h 30, en présence de sa famille et des familles des victimes des attaques terroristes de Carcassonne et Trèbes. L’éloge funèbre sera prononcé par Emmanuel Macron, qui a salué vendredi le courage de l’officier de 44 ans, qui « a fait le don de sa vie pour protéger nos concitoyens ».

L’Assemblée nationale rendra pour sa part, dès mardi 27 mars à 15 heures, un hommage solennel dans l’hémicycle à Arnaud Beltrame. L’hommage sera introduit par François de Rugy, le président de l’Assemblée, et prendra la forme d’une minute de silence observée par les députés en hommage aux victimes.

Lésions par balles non létales et arme blanche

Alors que Radouane Lakdim venait de tuer deux personnes, le lieutenant-colonel Beltrame a pris la place d’une otage. Le gendarme « avait laissé son téléphone ouvert sur la table (…) et c’est lorsque nous avons entendu les coups de feu que le GIGN est intervenu », abattant l’auteur de l’attaque qui se réclamait de l’organisation Etat islamique (EI), avait auparavant détaillé M. Collomb.

L’autopsie du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame a mis en évidence des lésions par balles non létales et « révélé une plaie gravissime de la trachée et du larynx par arme blanche ».

Deux gardes à vue

Trois autres personnes ont péri après avoir croisé la route de Radouane Lakdim : un boucher, un ancien maçon ainsi qu’un viticulteur retraité originaire des environs de Trèbes.

L’enquête devra déterminer les raisons du passage à l’acte de l’assaillant djihadiste, fiché « S », et trouver d’éventuelles complicités. Aucun « signe précurseur pouvant laisser présager un passage à l’acte terroriste » n’avait été décelé chez ce petit délinquant radicalisé, selon le procureur de la République de Paris, François Molins.

Les gardes à vue de sa compagne, âgée de 18 ans, et d’un ami du tueur, un jeune homme de 17 ans, ont été prolongées dimanche.

Le Monde avec AFP

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