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Dans l’objectif du photographe turc Ara Güler

portfolio Ara Güler, l’« œil d’Istanbul », s’est éteint mercredi 17 octobre, à l’âge de 90 ans, dans la capitale turque. Sélection commentée de quelques-uns de ses plus beaux clichés.

Par  et

Publié le 23 octobre 2018 à 17h50, modifié le 23 octobre 2018 à 19h32
  • Mariage pour les travailleurs migrants d’Anatolie, dans le quartier de Tashtarla, en 1959. A la fin des années 1950, des migrations massives venues des campagnes turques se traduisent par la construction de quartiers d’habitat informel qui se multiplient dans les périphéries d’Istanbul, la capitale économique du pays, et changent sa physionomie.

    Turquie, Istanbul, 1959

    Mariage pour les travailleurs migrants d’Anatolie, dans le quartier de Tashtarla, en 1959. A la fin des années 1950, des migrations massives venues des campagnes turques se traduisent par la construction de quartiers d’habitat informel qui se multiplient dans les périphéries d’Istanbul, la capitale économique du pays, et changent sa physionomie. ARA GÜLER / MAGNUM PHOTOS

  • Des enfants jouent dans le quartier de Tophane, à Istanbul, à proximité des quartiers de la ville autrefois peuplés par les minorités grecque, arménienne et juive, remplacées dans la deuxième moitié du XXe siècle par des immigrants venus d’Anatolie.

    Turquie, Istanbul, 1986

    Des enfants jouent dans le quartier de Tophane, à Istanbul, à proximité des quartiers de la ville autrefois peuplés par les minorités grecque, arménienne et juive, remplacées dans la deuxième moitié du XXe siècle par des immigrants venus d’Anatolie. ARA GÜLER / MAGNUM PHOTOS

  • La tombée de la nuit dans la rue d’un quartier de Zeyrek où se trouvent encore des maisons de bois typiques d’Istanbul. Elle ont disparu rapidement à la faveur de la modernisation de la ville.

    Turquie, Istanbul, 1960

    La tombée de la nuit dans la rue d’un quartier de Zeyrek où se trouvent encore des maisons de bois typiques d’Istanbul. Elle ont disparu rapidement à la faveur de la modernisation de la ville. ARA GÜLER / MAGNUM PHOTOS

  • Sur les rives du Bosphore. Les deux rives du Bosphore sont reliées entre elles par un service de transport par bateaux, les « vapur ». Avant la construction du premier pont sur le Bosphore, achevée en 1973, ils constituent l’unique moyen de se rendre d’une partie de la ville à l’autre.

    Turquie, Istanbul, 1965

    Sur les rives du Bosphore. Les deux rives du Bosphore sont reliées entre elles par un service de transport par bateaux, les « vapur ». Avant la construction du premier pont sur le Bosphore, achevée en 1973, ils constituent l’unique moyen de se rendre d’une partie de la ville à l’autre. ARA GÜLER / MAGNUM PHOTOS

  • Des passants sur le vieux pont de Galata. Avec cette photographie célèbre, Ara Güler met en évidence la superposition des périodes historiques que rend possible Istanbul. Cette idée qui lui était chère est traduite par les trajectoires parallèles et séparées de passants en costume et chapeau et de travailleurs de la rue en pantalon bouffant et béret.

    Turquie, Istanbul, 1954

    Des passants sur le vieux pont de Galata. Avec cette photographie célèbre, Ara Güler met en évidence la superposition des périodes historiques que rend possible Istanbul. Cette idée qui lui était chère est traduite par les trajectoires parallèles et séparées de passants en costume et chapeau et de travailleurs de la rue en pantalon bouffant et béret. ARA GÜLER / MAGNUM PHOTOS

  • Un temple sur les rives du lac sacré Puschkar. Les reportages d’Ara Güler l’ont fait voyager dans le monde entier.

    Inde, Rajasthan, 1988

    Un temple sur les rives du lac sacré Puschkar. Les reportages d’Ara Güler l’ont fait voyager dans le monde entier. ARA GÜLER / MAGNUM PHOTOS

  • Dans les années 2000, la municipalité d’Istanbul, conrôlée par le Parti de la justice et du développement (AKP,) entreprend de normaliser et de contrôler les petits métiers de rue indissociables de l’identité de la ville.

    Istanbul, 2002

    Dans les années 2000, la municipalité d’Istanbul, conrôlée par le Parti de la justice et du développement (AKP,) entreprend de normaliser et de contrôler les petits métiers de rue indissociables de l’identité de la ville. ARA GÜLER / MAGNUM PHOTOS

  • Des pêcheurs sur les rives du Bosphore. Ara Güler a consacré un célèbre reportage au quotidien des pêcheurs arméniens du Bosphore. Cette activité, très intense jusqu’au milieu du XXe siècle, n’a cessé de décliner avant de disparaître totalement.

    Istanbul, Eminonu, 1971

    Des pêcheurs sur les rives du Bosphore. Ara Güler a consacré un célèbre reportage au quotidien des pêcheurs arméniens du Bosphore. Cette activité, très intense jusqu’au milieu du XXe siècle, n’a cessé de décliner avant de disparaître totalement. ARA GÜLER / MAGNUM PHOTOS

  • Un enfant travaille dans une fabrique de tissus. Le travail est un des sujets majeurs de l’œuvre d’Ara Güler qui a beaucoup documenté l’existence des plus modestes à Istanbul.

    Turquie, Yedikule, 1968

    Un enfant travaille dans une fabrique de tissus. Le travail est un des sujets majeurs de l’œuvre d’Ara Güler qui a beaucoup documenté l’existence des plus modestes à Istanbul. ARA GÜLER / MAGNUM PHOTOS

  • L’identité arménienne d’Ara Güler ne transparaît que de manière très discrète dans son œuvre. A la frontière fermée entre l’Arménie et la Turquie, le mont Ararat est un symbole central de l’imaginaire national arménien.

    Anatolie, mont Ararat, 1988

    L’identité arménienne d’Ara Güler ne transparaît que de manière très discrète dans son œuvre. A la frontière fermée entre l’Arménie et la Turquie, le mont Ararat est un symbole central de l’imaginaire national arménien. ARA GÜLER / MAGNUM PHOTOS

  • Ara Güler laisse le témoignage de toute une vie sur les transformations d’Istanbul, une ville dont il n’a jamais cessé de faire le portrait.

    Portrait d'Ara Güler par Steve McCurry, 2010

    Ara Güler laisse le témoignage de toute une vie sur les transformations d’Istanbul, une ville dont il n’a jamais cessé de faire le portrait. STEVE MCCURRY / MAGNUM PHOTOS

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Ara Güler (1928-2018), figure incontournable de la grande cité des rives du Bosphore, confiait : « Les gens m’appellent le photographe d’Istanbul. Mais je suis un citoyen du monde ». Membre de l’agence Magnum, il débuta sa carrière en 1950 au journal Yeni Istanbul – puis au quotidien Hürriyet avant de rejoindre de grands magazines internationaux comme Paris Match, Stern ou Time. Ses photographies – des clichés en noir et blanc mais aussi en couleurs qui témoignent de l’évolution d’une ville, de ses habitants et de leurs métiers – ont fait le tour du monde. Un tour du monde qu’il fera également de l’Iran au Kenya, de l’Inde à la Nouvelle-Guinée en passant par Bornéo, en tant que reporter. En août 2018, un musée à son nom a été inauguré dans sa ville natale afin de célébrer l’ensemble de son œuvre. Voici un aperçu de son travail commenté par notre journaliste Allan Kaval.

Lire la nécrologie (en édition abonnés) : Le photographe Ara Güler, « l’Œil d’Istanbul », est mort

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