Ara Güler (1928-2018), figure incontournable de la grande cité des rives du Bosphore, confiait : « Les gens m’appellent le photographe d’Istanbul. Mais je suis un citoyen du monde ». Membre de l’agence Magnum, il débuta sa carrière en 1950 au journal Yeni Istanbul – puis au quotidien Hürriyet – avant de rejoindre de grands magazines internationaux comme Paris Match, Stern ou Time. Ses photographies – des clichés en noir et blanc mais aussi en couleurs qui témoignent de l’évolution d’une ville, de ses habitants et de leurs métiers – ont fait le tour du monde. Un tour du monde qu’il fera également de l’Iran au Kenya, de l’Inde à la Nouvelle-Guinée en passant par Bornéo, en tant que reporter. En août 2018, un musée à son nom a été inauguré dans sa ville natale afin de célébrer l’ensemble de son œuvre. Voici un aperçu de son travail commenté par notre journaliste Allan Kaval.
Lire la nécrologie (en édition abonnés) : Le photographe Ara Güler, « l’Œil d’Istanbul », est mort
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