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C’est la rentrée ! Votre liste de fournitures coquines

Se procurer des accessoires constitue une manière efficace de se donner du cœur à l’ouvrage. En cassant la routine, ils aident à renouveler son répertoire et ses fantasmes, assure la chroniqueuse de « La Matinale », Maïa Mazaurette.

Publié le 02 septembre 2018 à 06h21, modifié le 02 septembre 2018 à 06h21 Temps de Lecture 5 min.

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LE SEXE SELON MAÏA

Retour de vacances, retour à la routine… même au lit ? Cela se pourrait bien : selon les chiffres de 2017 de l’IFOP, 73 % des Français ont plus envie de faire l’amour en vacances, et 63 % des Françaises. Ce ralentissement serait-il une fatalité ? Certainement pas. Pour certains, la rentrée promet au contraire une réactualisation des envies. Pour ça, rien ne vaut un grand rééquipement ! (Et puis franchement, pourquoi les enfants seraient-ils les seuls à profiter de fournitures toutes neuves ?)

On objectera bien sûr que la sexualité doit rester protégée du consumérisme (les travailleurs du sexe apprécieront). Certes. Le sommeil aussi est gratuit, vous avez pourtant investi dans un lit, et vous réinvestissez constamment dans des draps propres. Si vous parvenez à lire cette chronique (en attendant sa déclinaison en signaux de fumée), c’est qu’au moins vous avez installé le Wi-Fi et l’électricité dans votre hutte.

Il ne s’agit évidemment pas de dépenser pour dépenser. Restons pragmatique : se procurer des accessoires sexuels constitue une manière efficace de se donner du cœur à l’ouvrage. Vous liriez moins de livres si vous recommenciez toujours le même roman, donc vous en achetez de nouveaux : en attendant l’instauration de bibliothèques de sextoys (que fait le ministère de la culture ?), ces derniers cassent la routine. Ils aident à renouveler son répertoire et ses fantasmes. Et surtout, ils vous replacent en situation de créativité : ils racontent d’autres histoires, dont vous êtes à la fois scénariste, héros et spectateur… exactement comme quand on craque pour de l’aquarelle ou un banjo. Ils autorisent, en outre, des plaisirs que le simple partage des corps ne permet pas. Vous ne pouvez pas vibrer (si vous pouvez vibrer, contactez-moi sur Facebook). Vous n’avez pas quatre bras.

Il ne s’agit pas de payer pour des plaisirs qui pourraient être gratuits, mais de payer pour des plaisirs qui sinon, resteront inaccessibles. Sans pour autant devoir posséder toute la panoplie ! Si vous manquez d’inspiration, voici quelques suggestions.

A 2 euros, un vibro ne vibre pas

Pour les novices qui entrent cette année en cours préparatoire, les basiques restent inchangés : que vous soyez célibataire endurci, lesbienne butch ou poly-hétéro, le sexe est meilleur quand il glisse… manque de chance, le lubrifiant fait partie des produits les plus variables en qualité. Rendez-vous donc si possible en boutique, pour essayer.

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