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Grand débat national : les associations des quartiers populaires veulent se faire entendre

Dans un appel publié lundi, des élus et des responsables associatifs font des propositions pour que les banlieues ne soient pas oubliées de la grande consultation lancée par le gouvernement.

Le Monde

Publié le 16 janvier 2019 à 10h58, modifié le 16 janvier 2019 à 11h05

Temps de Lecture 1 min.

« Si nous ne sommes pas forcément parmi les “gilets jaunes”, nous avons pourtant des choses à dire. » Alors que le grand débat national a été lancé mardi 15 janvier par Emmanuel Macron, plusieurs responsables politiques et associatifs des quartiers populaires ont lancé un appel la veille pour que leurs revendications ne soient pas oubliées.

« Un appel pour dire que nous existons, que nous sommes toujours là, avec nos questions nous “les 1 500 quartiers de la politique de la ville” », commence le texte publié par Le Parisien et signé notamment par Noël Mamère, Hassen Hammou (fondateur du collectif Trop jeune pour mourir), François-Michel Lambert (député écologiste des Bouches-du-Rhône) et Sarah Soilihi (Génération.s).

« Dans nos quartiers, nos banlieues, nous accusons un fort taux de pauvreté, les plus élevés de métropole… Et pourtant… Nous sommes aussi souvent les moins audibles, les moins entendus. Cela explique en partie les tensions sur nos territoires de vie (…). Notre volonté est que nos quartiers ne soient pas exclus du grand débat qui va s’ouvrir. »

Légitimité

Les signataires de cet appel proposent ainsi que le gouvernement prenne « des mesures fortes et immédiates » dans les domaines de l’éducation, de l’emploi, du logement ou encore de l’écologie. Ils souhaitent ainsi « une véritable prise en charge des femmes seules “monoparentales” », « une mesure de retour au premier emploi pour les plus jeunes décrocheurs de l’école à 16 ans », la remise en place des emplois aidés, ou « des programmes à visée environnementale dès l’école primaire ».

« L’idée, c’était de dire que ce n’est pas parce que les habitants des quartiers ne sont pas sur les ronds-points qu’ils n’ont rien à dire, explique au Parisien M. Hammou, à l’origine de ce texte. Au contraire, eux aussi sont dans cette pauvreté qui est dénoncée. Ils se retrouvent dans les revendications des “gilets jaunes”. Sauf que certains ne se sentent pas la légitimité d’aller bloquer, car il existe une part d’exclusion très profonde dans ces quartiers. »

Le Monde

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