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Affaire Benalla : fin de garde à vue pour Alexandre Benalla et quatre autres suspects

L’ex collaborateur d’Emmanuel Macron, Vincent Crase, et les trois cadres de la préfecture de police de Paris mis en cause dans ce dossier seront présentés dimanche à un juge d’instruction.

Le Monde

Publié le 21 juillet 2018 à 10h25, modifié le 22 juillet 2018 à 00h44

Temps de Lecture 1 min.

Alexandre Benalla maintient à terre le jeune manifestant place de la Contrescarpe à Paris, tandis qu'un homme filme la scène le 1er mai dernier.

Les gardes à vue d’Alexandre Benalla, ex-collaborateur d’Emmanuel Macron, et de quatre autres personnes ont été levées samedi 21 juillet soir, a annoncé le parquet de Paris, qui prévoit d’ouvrir une information judiciaire dimanche. Les cinq mis en cause doivent être présentés à un juge d’instruction.

Alexandre Benalla est soupçonné de « violences en réunion par personne chargée d’une mission de service public » et d’« usurpation de fonctions », notamment, dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte après des révélations du Monde. Son domicile à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) a été perquisitionné dans la journée de samedi.

L’ex-chef adjoint du cabinet d’Emmanuel Macron a été identifié dans une vidéo sur laquelle on peut le voir, coiffé d’un casque de police, frapper un jeune homme et malmener une jeune femme le 1er mai, à Paris. Il avait été placé en garde à vue vendredi, comme Vincent Crase, un salarié de La République en marche (LRM) qui se trouvait à ses côtés lors des violences place de la Contrescarpe à Paris.

Trois fonctionnaires de police suspendus

Trois cadres de la préfecture de police de Paris avaient également été placés en garde à vue dans le cadre de ce dossier samedi. La procédure porte sur des chefs de « détournement d’images d’un système de vidéo protection » ainsi que de « violation du secret professionnel », précise la même source.

Ces fonctionnaires de la préfecture de police avaient déjà été suspendus jeudi 19 juillet. Il s’agit du contrôleur général Laurent Simonin et du commissaire Maxence Creusat, deux membres de l’état-major de la direction de l’ordre public et de la circulation à la préfecture, ainsi que d’un commandant qui était chargé de faire la liaison entre la préfecture et l’Elysée.

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Selon les informations du Monde, leur suspension est liée à la transmission, mercredi 18 juillet dans la soirée, à Alexandre Benalla d’une vidéo des violences impliquant ce dernier.

Les victimes présumées identifiées

Par ailleurs, trois jours après les révélations du Monde, les victimes présumées des violences commises par Alexandre Benalla ont été identifiées, a-t-on appris de source proche de l’enquête, samedi.

Selon les informations de Franceinfo, dont Le Monde a eu confirmation, elles ont fait savoir aux enquêteurs qu’elles souhaitaient être entendues ultérieurement. Après leur interpellation le 1er mai, elles avaient fait l’objet d’une procédure de vérification d’identité.

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