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L’Asie grimpe dans le classement des puissances économiques mondiales

Selon le Centre for Economics and Business Research, un institut d’études britannique,  l’Inde se hissera au cinquième rang devant la France et le Royaume-Uni, en 2018.

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Publié le 03 janvier 2018 à 10h35, modifié le 03 janvier 2018 à 11h37

Temps de Lecture 3 min.

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Sur l’échiquier économique mondial, l’Asie consolide sa place. L’année qui commence devrait confirmer l’ascension du continent, avec l’irruption de l’Inde au cinquième rang des principales économies de la planète. Le géant asiatique supplanterait ainsi la France et le Royaume-Uni qui passeraient, respectivement, à la sixième et la septième place. Le classement, publié le 26 décembre, est produit par le Centre for Economics and Business Research (CEBR), un institut d’études britannique.

Cette progression des économies asiatiques va encore se renforcer dans les quinze prochaines années. D’ici à 2032, toujours selon le CEBR, la Corée du Sud et l’Indonésie auront fait leur entrée dans le top 10 ; et Taïwan, la Thaïlande, les Philippines et le Pakistan intégreront le top 25.

En 2030, la Chine devrait, elle, avoir ravi aux Etats-Unis la première place du classement. L’étude du CEBR se base sur le poids du produit intérieur brut (PIB) exprimé en dollars. Mesuré en termes de « parité de pouvoir d’achat » (PPA), c’est-à-dire en prenant en compte ce que permettent d’acheter localement les devises de chaque pays, le PIB chinois aurait même déjà croisé celui des Etats-Unis.

L’influence politique suivra

Mais quel que soit le critère retenu, la tendance est la même. Une enquête publiée en février 2017 par le cabinet PwC affirmait déjà qu’en 2030, quatre des cinq principales puissances économiques mondiales seraient asiatiques (Chine, Inde, Japon et Indonésie). « C’est une certitude, les centres névralgiques auront tendance à migrer de plus en plus vers l’Asie, résume Julien Marcilly, économiste en chef de l’assureur-crédit Coface. Et le poids économique des pays avancés va, lui, continuer à baisser ».

Dans son étude, le CEBR rappelle que ce que l’on a coutume d’appeler « le monde développé » représentait, jusqu’en 2000, 76 % de l’économie planétaire. D’ici à 2032, cette proportion devrait avoir chuté à 44 %, tandis que les anciens « pays en développement » constitueront 56 % de l’économie mondiale. « L’influence politique suivra inévitablement cette évolution et les anciennes économies en développement auront vraisemblablement un poids accru dans les instances mondiales et les relations bilatérales », conclut le rapport.

Ce glissement semble inéluctable au vu des dynamiques de croissance qui régissent les différentes parties du globe. En 2018, l’économie mondiale devrait poursuivre une reprise synchronisée. Mais si presque aucun pays ne manque sur le tableau de la croissance, l’Asie fait nettement la course en tête. Selon le Fonds monétaire international (FMI), en 2018, la région Asie-Pacifique devrait croître de 5,4 %, plus vite que le rythme de l’économie mondiale (+ 3,7 %) et que tous les autres blocs régionaux. L’Amérique du Nord devrait ainsi progresser de 2,2 %, l’Europe de 2 %, l’Afrique de 3,7 %…

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