Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Gilles Pélisson, PDG de TF1 : « La télévision en clair n’est pas morte »

Le patron du groupe considère que l’arrivée de Netflix a « stimulé le marché sur les usages » des téléspectateurs.

Propos recueillis par  et

Publié le 04 avril 2019 à 10h33, modifié le 04 avril 2019 à 11h45

Temps de Lecture 4 min.

Article réservé aux abonnés

Gilles Pélisson, PDG de TF1, à Boulogne-Billancourt(Hauts-de-Seine), mardi 2 avril.

Après trois ans de mandat, le PDG de TF1, Gilles Pélisson, défend le modèle économique de son groupe, remis en question par le numérique : en 2018, TF1 a réalisé un chiffre d’affaires et un résultat opérationnel en hausse, à 2,3 milliards et 196 millions d’euros, notamment grâce à ses activités en ligne et ses diversifications. M. Pélisson demande aux pouvoirs publics des assouplissements des règles sur la publicité et le financement du cinéma.

Une étude de Morgan Stanley a prédit la fin du modèle des chaînes gratuites, en raison du succès de Netflix. Que répondez-vous ?

La télévision en clair n’est pas morte, au contraire. Vouloir transposer la situation américaine a ses limites. L’Europe résiste mieux. 2018 a été un excellent cru, avec plus de 22 % d’audience pour TF1 et 32,6 % pour le groupe, en hausse, grâce à notre politique multichaîne.

Nous disposons d’un vaisseau amiral, TF1, et d’un portefeuille de chaînes TNT renforcées et personnalisées : TMC a trouvé son style, différent de son image historique, grâce à « Quotidien » de Yann Barthès ou « Burger Quizz » d’Alain Chabat. TFX s’adresse désormais aux millennials, avec de la télé-réalité et des feuilletons. TF1 Série films propose le meilleur des films et des séries du groupe et LCI, notre chaîne d’info, est dans une excellente dynamique. Nos prises de risque ont payé.

Quelles sont vos réserves de croissance ?

Le groupe TF1 évolue aujourd’hui comme un trimaran. Son pilier central est la télévision, avec sa régie publicitaire et désormais le replay et le digital, multi-écrans. Puis, d’un côté, la production, via le rachat de Newen, car les programmes locaux feront la différence et alimenteront les chaînes européennes et les plates-formes. Notre filiale se développe aux Pays-Bas, en Belgique et au Danemark. Et de l’autre côté, il y a le numérique, avec le pôle Unify – Aufeminin, Marmiton, Doctissimo ou My Little Paris. Si nous y ajoutons les 24 millions d’utilisateurs enregistrés dans l’écosystème en ligne MYTF1, nous pouvons proposer un environnement premium aux annonceurs, soucieux de leur « brand safety » [la « sûreté autour de la marque »].

Les recettes de la télévision s’élargissent : antenne, replay, data, et aussi revenus issus des opérateurs télécoms, et demain d’abonnements, avec Salto [le service de vidéo créé par TF1, France Télévisions et M6] si la plate-forme est autorisée…

Mais considérez-vous Netflix comme un concurrent ?

Il vous reste 60.21% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.