Toutes les cartes sont rebattues. Les deux principaux adversaires du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, ont annoncé jeudi 21 février avoir créé une alliance dans le but de le vaincre lors des élections législatives anticipées du 9 avril.
Benny Gantz (parti Hosen l’Yisrael, « résilience d’Israël » en hébreu), ancien chef d’état-major de l’armée, et le centriste Yaïr Lapid (parti Yesh Atid, « il y a un avenir ») ont indiqué qu’ils formaient une liste commune, et qu’ils assureraient ensemble une fonction de premier ministre tournante en cas de victoire. M. Gantz serait chef de gouvernement pendant la première moitié du mandat, puis M. Lapid prendrait le relais.
Associés à d’anciens chefs d’état-major
M. Gantz s’est déjà associé à l’ancien chef d’état-major et ministre de la défense, Moshe Yaalon. Un autre ex-chef d’état-major, Gabi Ashkenazi, a également décidé de rejoindre Résilience d’Israël, ont ajouté les partis de MM. Gantz et Lapid dans des communiqués. Résilience d’Israël, se trouve en deuxième position dans les sondages, à au moins dix points du Likoud de M. Nétanyahou.
Mercredi, le premier ministre israélien a lui signé un accord pour obtenir l’union de partis d’extrême droite, en vue d’assurer sa future coalition. M. Nétanyahou est parvenu à un accord avec Rafi Peretz, tête de liste du Foyer juif (nationalistes religieux), promettant deux portefeuilles à son parti s’il présente une liste commune avec la formation d’extrême droite Otzma Yehoudit (« pouvoir juif »).
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