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Au Palais Garnier, le public du Monde Festival est entré dans la danse

Dimanche 7 octobre, un public conquis s’est élancé sur la scène du Palais Garnier lors de la rencontre de danse participative organisée dans le cadre du Monde Festival, sous la direction des chorégraphes José Montalvo et Chantal Loïal.

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Publié le 08 octobre 2018 à 16h13, modifié le 11 avril 2019 à 23h35

Temps de Lecture 2 min.

Un bal à 10 heures du matin au Palais Garnier ! Dimanche 7 octobre, cette fête exceptionnelle a rassemblé plus de trois cent cinquante personnes. Sous la houlette inspirée du chorégraphe contemporain José Montalvo, épaulé par la toujours stimulante Chantal Loïal, venue avec les percussionnistes et les interprètes de sa compagnie, Difé Kako, les participants de cette matinée extraordinaire ont grimpé sur le plateau de Garnier pour danser tous ensemble.

« Découvrir ce lieu est un rêve d’enfant qui se réalise », ont glissé plusieurs personnes. L’ambiance paradoxalement bouillante et harmonieuse était servie par la « bienveillance » des deux chorégraphes. « Je ne savais pas à quoi m’attendre en venant ici, et franchement, c’est extraordinaire ! », a commenté une spectatrice. « C’est la première fois que je participe à ce type d’événement et je me suis sentie tout de suite très bien. » « La tête des gens avant et après, c’est incroyable ! », a ajouté une autre femme, visiblement éblouie.

« Je n’imaginais pas qu’on pouvait créer un tel univers, une telle image, en étant si nombreux » Marie, une participante

En plus de vingt ans de carrière, José Montalvo ne s’était jamais levé aussi tôt pour piloter un bal participatif. Celui pour qui « la danse est un art de vivre et une fête » a rassemblé son monde pour des envolées sobres et belles, accessibles à tous. Préparer son corps au mouvement en ouvrant haut les bras sous le plafond décoré par Chagall est un réveil matin idéal. « Je ne connaissais pas le Palais Garnier. Avoir la sensation, tout à coup, de tenir entre mes mains la fameuse peinture de Chagall est tout simplement magnifique, a confié Melika. C’est très simple mais très émouvant. »

Sur scène, avec ouverture sur le sublime Foyer de la danse, le bal enchaîne des séquences variées : marche les yeux fermés sur des cordelettes blanches posées sur le plateau, course dans l’espace, les bras ondulant…, chacun trouve sa voie pour s’éclater en suivant scrupuleusement les consignes et encouragements donnés par José Montalvo.

« Continuez à respirer, vous n’êtes pas sous l’eau, ne crispez pas les mâchoires, bonne chance et bravo », scande régulièrement le chorégraphe en lançant la musique. « Je n’imaginais pas qu’on pouvait créer un tel univers, une telle image, en étant si nombreux », s’exclame Marie entre deux danses. « Il y a vraiment une communion entre nous, se réjouit Renée, sculptrice,

Enfin, pour clôturer, en guise de cerise sur le gâteau, Chantal Loïal, a encore fait monter l’ambiance, avec sa troupe, Difé Kako, dont le nom signifie « ça chauffe » en créole. Plusieurs cercles de danseurs occupant tout le plateau entourent alors les deux percussionnistes placés au centre.

Par courtes séquences, Chantal Loïal propose des phrases chorégraphiques. Tapant des pieds, des mains, roulant des hanches et tricotant des duos avec voisins et voisines, elle a mis tout le monde dans l’avion, initiant un trajet Paris-Pointe-à-Pitre « une fesse pour moi, une fesse pour toi ». Sur le tarmac du Palais Garnier, photo de famille, avec José, Chantal et les participants. Et hop !

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